Sensibilité des nématodes à galles meloidogyne javanica associés à des cultures maraichères effet de plantes du sud marocain

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Sensibilité des nématodes à galles meloidogyne javanica associés à des cultures maraichères effet de plantes du sud marocain

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Title: Sensibilité des nématodes à galles meloidogyne javanica associés à des cultures maraichères effet de plantes du sud marocain
Author: Mayad, El Hassan
Abstract: Dans le cadre de la recherche de méthodes biologiques qui consistent à la gestion des nématodes à galles (Meloidogyne spp.) été la valorisation des ressources végétales locales, des essais in vitro et in vivo sur culture de la tomate (Lycopersicon esculentum) et du melon (Cucumis melo) ont été conduits pour évaluer le potentiel nématicide de quelques substances naturelles d’origine végétale vis-à-vis des nématodes de Meloidogyne javanica ainsi que leur impact sur la croissance de ces deux cultures. Par la méthode moléculaire (PCR-SCAR), l’espèce de nématode utilisée comme model biologique a été identifiée comme Meloidogyne javanica. L’évaluation préliminaire des extraits de 10 plantes pour leur potentiel nématotoxique in vitro vis-à-vis des juvéniles du deuxième stade(J2) a montré que la majorité des extraits testés présentent une activité nématotoxique (paralysie des larves) variable qui augmente significativement avec la durée d’exposition des larves et la concentration de l’extrait. In vitro, des extraits de Ricinus communis et de Peganum harmala ont montré une activité nématostatique réversible très élevée et un pouvoir répulsif important à partir d’une concentration de 0.1%. les DI50 des extraits métahanolique les plus actifs sont de l’ordre de 368 ppm pour l’extrait de graines de P. harmala et de 216 ppm pour la partie aérienne de R. communis. In vivo, l’amendement du sol par le broyat de R. communis et de graines de P. harmala utilisés même à une concentration de 1% en préculture réduit non seulement la densité de la population de M. javanica dans le sol et leur dégâts sur les cultures de tomate et de melon, mais aussi améliore significativement la croissance de celles-ci. Ces amendements provoquent une chute considérable de la densité de la population de M. javanica dans le sol à des taux de 91,3% et 84% respectivement pour le broyat de graines de P. harmala et celui de R. communis. Pour la culture de melon, la DI90 du broyat de R. communis est de 1,52% tandis que celle de P. harmala est de 0,72%. Testés vis-à-vis de M. javanica en culture de melon, les différentes substances à base de P. harmala ont montré des résultats similaires aux expérimentations précédentes excepté pour l’huile émulsifiée de P. harmala qui s’est révélée phytotoxique bien qu’elle ait permis une suppression totale des M. javanica. L’extrait aqueux et le broyat des graines sont les substances qui sont les plus actifs et qui ne sont pas phytotoxiques. Sous serre de production, le tourteau et le broyat de la partie aérienne de Ricinus communis ainsi que le tourteau d’Azadirachta indica agissent sur la population de M. javanica et sur la culture de tomate d’une manière comparable à un fumigant à base de dichloropropène et chloropicrine. Tous les produits biologiques testés réduisent significativement la densité des nématodes dans le sol et le degré d’infestation de la culture tout en stimulant la croissance de celle-ci. L’analyse phytochimique de P. harmala a montré que la concentration en flavonoïdes et alcaloïdes majoritaires (harmaline, harmine, harmol et harmalol) tiges et feuilles sont généralement très faibles. Leur teneur varie entre 3,1 et 14,1ug/mg dans les tiges entre 20,73 et 53,5 ug/mg dans les feuilles. Le profil qualitatif et quantitatif en alcaloïdes majoritaires varie significativement entre tiges, feuilles et racines. Ces dernières sont les organes les plus riches et diversifiés en ces composés. La concentration en alcaloïdes majoritaires dans les trois organes augmente au cours des trois premières semaines et se stabilise à un niveau constant au cours de la croissance végétative puis baisse dès le stade bouton floral. A l’échelle de la plante entière, leur concentration varie avec le stade de développement de la plante entre 21,16 et 26,96 ug/mg et l’harmine constitue la molécule la plus abondante.
Date: 2011-07-23

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