Utopie Et Contre-Utopie Dans Les Œuvres De Science- Fiction d’Aldous Huxley Et De Michel Houellebecq

DSpace/Manakin Repository

Aide Aide Aide

Nos fils RSS

Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires

Utopie Et Contre-Utopie Dans Les Œuvres De Science- Fiction d’Aldous Huxley Et De Michel Houellebecq

Show full item record


Title: Utopie Et Contre-Utopie Dans Les Œuvres De Science- Fiction d’Aldous Huxley Et De Michel Houellebecq
Author: Zerrouka, Siham
Abstract: L’homme n’a cessé de se poser des questions sur le début et la fin du monde, sur son époque, sur son existence, sur ses croyances, sur ses valeurs et sur son destin. Or, l’avenir de l’homme ne peut être envisagé qu’à partir d’une réflexion sur son état présent, sur la société et son environnement. C’est ainsi, qu’intervient la puissance de l’imagination qui permet à l’individu de rêver qu’une vie meilleure est possible. Ainsi : « L’imagination est avant tout l’ « activité créatrice d’où proviennent les réponses à tous les problèmes que nous pouvons résoudre » ; elle est la « mère de toutes le possibilités, dans laquelle monde intérieur et monde extérieur forment une unité vivante comme tous les contrastes psychologiques »1 L’imagination permet donc à l’homme d’échapper à un présent insupportable vers un monde utopique créé par sa conscience. L’homme se voit donc, libérer des contraintes de la réalité et se permet de façonner son propre univers idéal. Ainsi, il se retrouve face à des interrogations suscitant des réflexions au sujet des normes qui caractérisent cette époque. Cela nous permet d’avancer, alors, que le point de départ de toute utopie est cette prise de conscience de pouvoir imaginer un monde meilleur. Grâce à l’Utopie, l’homme a pu se représenter un monde dénué de tous conflits et de tout malheur, un monde où règnent bonheur, amour et liberté. Or, les failles se font découvrir et le rêve tourne au cauchemar. En effet, la contre-utopie dévoile le revers de ce que prétendent offrir les utopies. Il faut dire que ces dernières participent involontairement au désenchantement du monde finissant par faire sombrer le monde dans le 1 - MARCUSE, Herbert, Eros et Civilisation, Edition de Minuit, Paris, 1963, p. 141. totalitarisme. C’est ainsi qu’intervient la contre-utopie mettant en garde contre les promesses illusoires des utopies. Elles sont donc dues aux désillusions qu’a connues le XXème siècle où le progrès de la science et des nouvelles technologies ont desservi l’utopie vu l’influence destructrice qu’elles ont eues sur l’être humain. De ce fait, l’utopie est remise en question puisque celle-ci prône le développement scientifique et technologique au sein d’une société conditionnée et manipulée aux dépens du bonheur et de la liberté de l’homme. C’est pour cela que les écrivains des XXème et XXIème siècles vont tenter d’expérimenter un nouvel horizon : celui de remettre en question les normes de l’utopie. Ainsi, notre projet de thèse porte sur l’étude des œuvres de science- fiction des écrivains Aldous Huxley et Michel Houellebecq. Ces derniers portent, effectivement, une vision négative et pessimiste sur l’avenir. Leurs œuvres de science-fiction nous ont permis de nous interroger sur les différents rapports qu’elles entretiennent avec diverses thématiques telles que la science, le progrès technologique, l’amour, le sexe, la drogue, l’art, la religion, et sur leur l’aversion pour les libéralismes sexuel et économique. Ils ont tenté de décrire des univers dans lesquels l’Utopie se réalise et de dévoiler ce qui se cache derrière ces mondes idéaux. Certes, la réalisation des Utopies constitue une menace réelle et un vrai danger pour l’homme et son environnement. Si notre réflexion se base sur les conséquences négatives de la modernité, c’est parce-que, selon les écrivains, le monde de demain est dominé par les techniques modernes et menacé par la domestication et la domination de l'homme par l'homme lui-même. Ainsi, l’originalité des écrivains réside dans leur acception personnelle de l’Homme qui se caractérise par une sorte de création fantasmée d’une nouvelle espèce grâce à la maitrise de l’avenir biologique. De surcroit, nous nous intéressons à l’apport de la science dans les récits contre-utopiques et à sa participation à la réalisation du bien-être humain sans négliger l’influence négative qu’elle pourrait avoir sur l’individu. A travers ses récits horrifiants et dépassant les limites de la science, Aldous Huxley réussit à critiquer et à apporter une vision pessimiste du monde. Houellebecq, quant à lui, tente avec plus de réalisme, d’exposer les maux qui caractérisent son époque. S’ajoute à cela, le thème de la drogue, substance qui permet aux personnages de science-fiction d’apporter une forme de bonheur utopique. En effet, nous nous interrogeons, dans notre travail, sur cette réalité cachée sous le faux bonheur des hallucinations. La relation entre l’exilé et l’utopie n’a pas laissé les écrivains indifférents à cette question. En effet, l’île représente le lieu de refuge choisi par la majorité des utopistes classiques, dès lors, nous analysons le rôle que jouent l’espace et l’exilé dans les récits de science-fiction. Aldous Huxley et Michel Houellebecq ne nient pas la question de la religion dans les récits contre-utopiques. Ces derniers, s’interrogent au sujet des questions spirituelles en se penchant vers la mystique, la philosophie, la méditation, le yoga et les pratiques orientales. Ils tentent de trouver une sorte de réconciliation universelle et de chercher une symbiose entre l’esprit et la matière, l’âme et le corps, l’humain et le divin, la religion et la science. Dans ce projet de thèse, nous tentons, alors, de mener une réflexion sur l'état des systèmes de croyances dans la société occidentale actuelle dans un monde qui semble dénué de toute signifiance transcendante. Afin de redonner un souffle à l’utopie, les auteurs s’interrogent sur le rôle que peut jouer l’art dans sa contribution à faire preuve d’une certaine crédibilité dans un monde qui s’en méfie totalement et sur la possibilité de l’art d’apporter une solution utopique. Aldous Huxley et Michel Houellebecq procèdent à une satire du monde contemporain totalement anesthésié par le progrès de la technologie et totalement aliéné par la modernité occidentale où les protagonistes perdent le goût de la vie et sombrent dans la dépression. Les deux auteurs démontrent que le libéralisme n’a mené qu’à de graves conséquences néfastes où les individus éprouvent une sorte de malaise existentiel. Dès lors, nous remarquons que la vie devient insupportable pour ces derniers, leurs relations familiales se disloquent et leurs relations amoureuses disparaissent. Dans ce sens, selon Huxley et Houellebecq la manipulation génétique pensent offrir une solution aux souffrances qu’endure l’homme occidental moderne. Ainsi, afin d’envisager le bonheur, la science-fiction devient le moyen par excellence de défier la nature, l’homme et son environnement. Il s’agit de dépasser toutes les frontières afin d’imaginer un univers utopique. Une nouvelle esthétique nait et l’avènement fantasmé d’une nouvelle espèce se fait voir celle de l’aboutissement à une naissance artificielle, notamment, le clonage. Parmi les suggestions proposées, Huxley estime que le changement, chez l’homme, devrait être effectué en lui et non pas autour de lui : changer l’être ontologiquement parlant, dans sa réalité profonde. D’ailleurs, il ne propose aucun modèle utopique à suivre, en revanche, il incite l’homme à prendre conscience des problèmes réels de son temps. Ainsi, la science n’est pas totalement négative mais plutôt son utilisation incontrôlée et abusive. Chez Houellebecq, certes, le monde est cruel, dénué d’émotions et de passions et la société se jette dans une compétition où amour et sexe riment avec beauté, jeunesse et richesse. Les protagonistes sombrent dans la solitude, se perdent et s’isolent à cause de l’amour et de la concurrence sexuelle. Il tente, alors, de chercher une solution utopique dans le sentiment affectif. Or, la hantise de vieillir et le dépérissement du corps que traduit le déclin dont les femmes sont l’objet fait sombrer ces dernières dans un univers compétitif sans pitié dans la mesure où elles subissent impuissamment leur vieillesse et la décrépitude de leur corps. Cela nous permet d’avancer alors que le libéralisme sexuel et économique débouche incontestablement sur la violence et la barbarie. Les premières tentatives utopiques afin de réaliser le bonheur aboutissent à un échec total. Nous déduisons, à ce niveau d’analyse, que l’amour et la passion n’ont engendré qu’amertume et souffrance. La vie moderne est devenue insupportable, la compétition est rude et l’individu éprouve une souffrance existentielle là où la hantise de la vieillesse et de la mort prévalent. Quant au clonage et la manipulation génétique, ces propositions ont donné suite à l’individuation et n’ont engendré que violence et amertume. Il est vrai, d’ailleurs, que les protagonistes se retrouvent dans un univers sombre et froid. Concernant l’apport de la drogue à l’utopie et de son impact sur l’humanité moderne, Huxley nous fait part de sa propre expérience avec les psychotropes. Selon lui, elles ne sont pas totalement dangereuses et peuvent agir positivement si elles sont prises de manière modérée. Il traduit la réussite de son expérience en effectuant une symbiose entre les substances et l’expérience. Il n’est plus question d’évasion, mais il s’agit d’une expérience mystique. Il s’agit d’une sorte de révélation qui permet d’approfondir la vie spirituelle. De plus, elle donne l’occasion à l’individu de s’ouvrir sur une réalité ‘Autre’ et de découvrir une vérité ontologique de l’être et du monde. Dans notre travail, nous avons également déduit que l’utopie spatiale n’est bâtie que sur des présupposés et que rien n’est concret. Or, elle est une anticipation de ce qui adviendra de l’avenir de la société. Certes, les clones ressentiront un vide profond et une sorte de malaise qui les pousseront à chercher leur bonheur dans un ailleurs géographique autre. De ce fait, ils décideront de s’exiler sur une supposée ‘île-paradis’. Toutefois, s’agissant d’un mensonge, autrement-dit, d’une île illusoire et donc inexistante, le projet tant rêvé ne se réalisera pas. La tentative d’exil est désormais vouée à un échec. Si Huxley fait appel aux valeurs anciennes puisées dans la littérature shakespearienne, c’est que l’auteur cherche à renouer avec la passion, avec l’amour, sans éloigner le fait de ressentir le besoin de souffrir et de pleurer. Certes, dans un monde sans pitié, fade et froid, nous pouvons admettre que les pièces de théâtre restent un moyen de refuge permettant une sorte de thérapie artistique. L’art permet, donc, à l’homme d’exprimer ses sentiments les plus profonds, ses émotions les plus forts et ses pulsions les plus intenses. Sans cela, l’individu risque de déboucher sur la déshumanisation. L’art est vital également chez Houellebecq. Science et art entretiennent, désormais, une relation de symbiose dans leur contribution à la réalisation de l’utopie. De ce fait, nous déduisons que l’être humain a toujours été trahi par les ambitions des utopies et par toutes ses prétendues solutions envisageables permettant d’accéder au bonheur. C’est alors que les deux auteurs tentent de trouver des réponses à leurs interrogations dans la spiritualité. Dupé par les religions et les grandes idéologies qui ne restent que des paroles mensongères. Selon Huxley, la religion semble être une réalité vécue décevante. Le christianisme est, alors, accusé de torture et de violence et au lieu d’être pacifiques et tolérantes, elle fait plutôt preuve d’imposture. En revanche, il voit dans le bouddhisme que l’individu devient apte à contrôler ses émotions, de dépasser le caractère illusoire et enfin d’atteindre l’éveil. Son influence par le mouvement New Age se fait bien voir et tente de développer ce concept en rapprochant l’Orient et l’Occident. Huxley s’intéresse, également aux grands principes de la Sagesse orientale, qui selon lui, lui permet de mieux comprendre le monde. Ainsi, grâce à l’attention méditative, l’être humain est capable de dévoiler la vraie nature des êtres et des choses qui l’entourent. Par ailleurs, Houellebecq ne partage pas le même avis. Il ne croit pas en Dieu. Or, ceci ne l’empêche pas d’admettre qu’aucune personne ne pourrait survivre sans religion et permet, à priori, de donner un sens à l’existence de l’homme. De ce fait, il s’intéresse aux religions sans Dieu transcendant expliquant son aversion pour l’Islam sans pour autant nier le fait que l'Islam est la religion qui a su garder une valeur spirituelle et métaphysique contrairement au Christianisme. Dans notre travail, nous avons montré que les auteurs avaient pour objectif de chercher des solutions afin de réaliser ce bonheur tant souhaité. Dès lors, toutes les solutions utopiques envisagées ont été traitées et étudiées par ces écrivains. Ceci nous a amenée à esquisser une réflexion sur le rôle de l’utopie et celui de la contre-utopie. Nous pouvons, alors, admettre que les anti-utopies ne dénoncent pas totalement les utopies mais elles rejettent seulement certains de leurs aspects. En effet, utopie et contre-utopie ont pour objectif de critiquer tous les deux un univers insatisfaisant en proposant un autre plus sain. De surcroit, ceci nous permet, également, d’admettre que l’une et l’autre ont dénoncent un monde insupportable afin d’en proposer un autre idéal répondant aux attentes de l’homme. En comparant les avis des deux auteurs, nous constatons chez Huxley qu’il ne critique pas les utopies mais dénonce plutôt leur aspect totalitaire. Selon lui, le bonheur collectif est réalisé au profit du bonheur individuel privant l’homme de sa liberté. Il admet, de ce fait, que les anti- utopies dénoncent les utopies pour leur totalitarisme. Cette remarque est pertinente dans la mesure où elles attribuent aux utopies des caractéristiques qu’elles ne possèdent pas à l’origine. Nous pouvons dire, ainsi, que les utopies possèdent des germes des anti-utopies et que toute utopie peut signifier anti-utopie et le contraire semble juste. D’un autre côté, chez Houellebecq, l’homme est accusé d’être lui- même responsable de sa propre déchéance. Malgré les maintes tentatives de vouloir vivre dans le bonheur et dans la paix ne semblent pas compatibles avec l’individu ne font que l’enfoncer encore plus dans un univers vide de sens et dénué de toute passion et tout sentiment. La fusion du monde et de l’homme est vouée à un échec sans précédent. Il est vrai qu’Huxley et Houellebecq portent un regard négatif sur la condition de l’homme. L’être humain est décrit comme un élément faible et sans valeur. Tout effort fournit est vain et en conséquences, tout espoir est détruit. Certes, le monde souffre de la perte des valeurs fondamentales et c’est pourquoi les deux auteurs tentent, à travers leurs œuvres de science- fiction, de toucher la conscience du lecteur en le forçant à regarder la vie autrement. Si Huxley et Houellebecq accusent l’homme de sa propre destruction, c’est parce-que l’utilisation incontrôlée et abusive des moyens techno-scientifique n’étaient pas sans conséquences. Certes, l’avancée n’a contribué qu’au désenchantement du monde. Et c’est ainsi, que les auteurs se sont engagés de tirer la sonnette d’alarme afin de sensibiliser l’homme. Dans une société occidentale chaotique où capitalisme rime avec individualisme, l’objectif est de le mener à repenser son existence, à l’éveiller de son état passif et consommateur et à le faire réagir face à sa situation. Le rôle de la science-fiction est de prédire en quelque sorte l’avenir de l’homme. Nous constatons que les événements sont placés dans le futur où les auteurs tentent de dévoiler toutes les conséquences négatives dues au progrès de la science. De là, vient la volonté à tout deux d’imaginer un univers où l’homme se méfie de la modernité et où il jouit de sa liberté et goûte au vrai bonheur. Il ne faut pas nier que leurs écrits reflètent le réel et décrivent les maux de la société. De plus, ils mettent à nu les rouages du libéralisme afin de susciter l’attention du lecteur. Michel Houellebecq s’y prend avec un humour assez ravageur. Doté d’une conscience aiguë et d’une clairvoyance inouïe, l’auteur peint la réalité avec noirceur et pessimisme. Il tend au lecteur le miroir des bassesses humaines. Il ne cherche pas à provoquer, toutefois, il tend à dire la réalité de manière crue, choquant parfois le lecteur. Réfléchir sur son présent, s’interroger sur son existence, s’engager à dire le réel, a nécessité chez l’auteur beaucoup d’audace et a fait de ses romans une critique morale poignante de cette société occidentale moderne. Force est de rappeler qu’Aldous Huxley et Michel Houellebecq ne proposent aucune solution utopique, mais, il s’agit d’une sorte d’alerte dans le dessein d’éveiller sa conscience et de le mettre en garde des dangers de la modernité avilissante. En effet, l’homme postmoderne est à la quête d’un bonheur, malheureusement, virtuel. De ce fait, il a su rendre compte de l’échec total de la fusion du monde et de l’homme. Aldous Huxley et Michel Houellebecq sont deux auteurs qui ont tenté de chercher des solutions aux souffrances que l’homme occidental endure. Les protagonistes ont vainement tenté de trouver leur bonheur dans la drogue, l’amour, la famille, l’exil, la religion, le clonage, ou même dans l’art. Ils concluent, tous les deux, que la société moderne tend vers une importante autodestruction et devient témoin de sa propre déchéance L’ambition d’un monde meilleur ne répond, désormais, pas aux vœux souhaités par les utopistes. L’on remarque que l’homme devient le créateur, non pas d’un univers parfait, mais celui d’un univers destructeur. Et c’est à travers leurs récits anti-utopiques qu’ils tentent de sensibiliser l’homme. Si l’utopie, propose un avenir meilleur en réaction d’un présent insatisfaisant, la contre-utopie intervient en opposition à cette dernière en dénonçant les travers des utopies. Or, elles portent toutes les deux les mêmes germes puisque l’une et l’autre critiquent un état intolérable en proposant un autre satisfaisant. L’espoir de l’homme en un avenir meilleur semble trompeur mais il ne pourra certainement pas s’empêcher de vivre cet espoir. Ainsi, les auteurs admettent que toute utopie se retourne contre elle- même car tout idéal est condamné à ne pas se réaliser. Accepter cyniquement sa condition, accompagnée d’une prise de conscience de cette résignation serait la vraie utopie. Toute tentative de réaliser le bonheur à tout prix est vouée à l’échec. Aucune stabilité ni aucune justice ne fut concrétisée. Bien au contraire, les sociétés sont prises dans les filets du totalitarisme. Dès lors, leurs soucis majeur est de remettre en question ces rêves et ces ambitions et de porter une réflexion sur la propre condition de l’homme et son rapport avec son environnement. Aldous Huxley et Michel Houellebecq sont deux auteurs qui ont su peindre la laideur du monde en dévoilant le nihilisme, le désespoir afin d’éveiller la conscience de l’homme. Sans délicatesse ni souplesse, mais avec lucidité et clairvoyance, ils n’ont pas hésité à pénétrer la profondeur du vide existentiel qui règne dans ce monde. En narrant avec pessimisme et noirceur la condition de l’homme occidental, les auteurs se sont, ainsi, engagés à porter un regard dénonciateur sur les valeurs et l’avenir de l’homme moderne.
Date: 2017

Files in this item

Files Size Format View
THESE_ZERROUKA.pdf 1.883Mb PDF View/Open or Preview

This item appears in the following Collection(s)

Show full item record

Search DSpace


Advanced Search

Browse

My Account