Infections urinaires du nouveau-né ( A propos de 89 cas)

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Infections urinaires du nouveau-né ( A propos de 89 cas)

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Title: Infections urinaires du nouveau-né ( A propos de 89 cas)
Author: Hallab, Lamiaa
Abstract: Par son incidence, son polymorphisme clinique, la difficulté de réalisation de l’examen cytobactériologique des urines chez le nouveau-né, sa gravité potentielle, la fréquence des anomalies urologiques sous-jacente, l’infection urinaire est un problème important en néonatologie. Ce travail concerne une étude rétrospective portant sur 89 nouveaux-nés, atteints d’infection urinaire, colligés dans le service de néonatologie de l’hôpital IBN Rochd de Casablanca durant la période allant de janvier 1996 à Décembre 2004. A travers cette série, nous dégageons les caractéristiques suivantes : Age de nos patients varie entre un et 28 jours avec une moyenne de 14 jours. Les garçons sont plus touchés que les filles avec un sex. ratio de 1,96 Le mécanisme de l’infection urinaire néonatale est multifactoriel Le principal motif d’hospitalisation est la fièvre. La symptomatologie clinique est dominée outre la fièvre (n=56) par des signes digestifs (n=37), un refus de téter (n=35) et des signes neurologiques (n=54). Les signes urinaires ne s’expriment que dans 6 cas. un tableau évocateur d’infection bactérienne (n=24), en particulier en cas de fièvre supérieure à 38°C,justifie un ECBU chez le nouveau-né idéalement effectué en milieu hospitalier avant toute antibiothérapie, une hémoculture et une ponction lombaire. L’E.Coli est le germe prédominant (45 %). l’ensemble des germes isolé résistait aux aminopénicillines et à l’amoxicilline acide clavulanique. alors que les C3G et les aminosides gardent leur efficacité sur la majorité des germes isolés. L’affirmation d’une infection urinaire néonatale impose un bilan urologique comprenant une échographie et une cystographie rétrograde à la recherche de malformations urinaires, retrouvées dans notre étude dans 25,92% des cas. Une urographie intraveineuse est proposée en cas de suspicion d’obstacle haut ou urétéro-vésical. La place de la scintigraphie au DMSA dans le dépistage des lésions parenchymateuses rénales définitives du nouveau-né reste à discuter. Le traitement curatif associe une céphalosporine de troisième génération pendant dix jours et un aminoside pendant cinq à dix jours, en fonction de la dissémination bactérienne. Une antibioprophylaxie est justifiée lorsqu’il existe une uropathie ou dans l’attente du bilan urologique. L’évolution de l’épisode infectieux a été favorable chez la majorité des patients. Une surveillance médicale prolongée est nécessaire pour dépister une hypertension artérielle, des récidives d’infections urinaires ou une altération secondaire de la fonction rénale. Il ressort de cette étude que l’infection urinaire chez le nouveau-né reste une pathologie fréquente et peut mettre en jeu le pronostic fonctionnel rénal, d’où la nécessité d’un diagnostic précoce, basé sur l’examen cytobactériologique des urines ; L’infection urinaire pose un problème de prise en charge surtout dans notre contexte, d’où la nécessité d’adopter une stratégie simplifiée et adaptée à nos moyens, de cette infection.
Date: 2006

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