Rhonchopathie chronique : Enquête épidémiologique auprès de la population générale ( Agadir )

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Rhonchopathie chronique : Enquête épidémiologique auprès de la population générale ( Agadir )

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Title: Rhonchopathie chronique : Enquête épidémiologique auprès de la population générale ( Agadir )
Author: Lakhriouta, Kenza
Abstract: Ce travail est une étude épidémiologique sur la rhonchopathie chronique, réalisée auprès des patients consultants chez les médecins généralistes dans la ville d’Agadir. Objectifs : - Estimer la prévalence du ronflement chez ces patients. - Identifier les facteurs associés à la rhonchopathie. - Evaluer les répercussions de la rhonchopathie sur la vie sociale des patients. - Mettre en évidence les anomalies mineures de la filière rhino-oropharyngée associées à la rhonchopathie. Patients et méthodes : 480 patients, dont 44,4% de sexe féminin et 55,6% de sexe masculin. La moyenne d’âge est de 38,81 + 16,24 avec des extrémités allant de 18 à 90 ans. La collecte des données a été réalisée à l’aide d’un questionnaire adressé aux patients avec la participation de leur conjoint(e) s ou les gens partageant la même chambre. Résultats : Dans notre étude la prévalence du ronflement est de 36%, soit 173 patients sont ronfleurs. Cette prévalence est plus élevée chez les hommes (39,3%) que chez les femmes (31,9%) avec un sex-ratio h/f de 1,54. La prévalence de la somnolence diurne excessive (selon l’échelle d’Epworth) est de 64,7%, soit 112 patients. sont : la déviation septale (p<0,01), l’aspect anormal du voile du palais (p<0,01), l’aspect anormal de la luette (p<0,01), la macroglossie (p<0,01), les amygdales hypertrophiées (p<0,01), l’obstruction nasale (p<0,01), l’hypertrophie turbinale (p<0,01) ; l’aspect court du cou (p <0.01) ;le rétrognatisme (p=0,007), l’aspect anormal de la pyramid nasale (p=0,003) et de la muqueuse nasale (p<0,01). D’autre part, la dysmorphose faciale (p = 0.65) ne semble pas être associée à la rhonchopathie. Conclusion : Cette étude a été réalisée dans un but épidémiologique. Elle montre une prévalence relativement importante du ronflement chez ces patients, ainsi les anomalies mineures de la filière rhino-oro-pharyngée et les facteurs qui semblent être associés à la rhonchopathie. Au terme de ce travail, on insiste sur la nécessité de considérer le ronflement avec toute l’attention nécessaire car il est un des symptômes clés d’une pathologie grave : le syndrome d’apnées obstructives du sommeil.
Date: 2006

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