La Néphropathie Lupique (A propos de 34 cas)

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La Néphropathie Lupique (A propos de 34 cas)

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Title: La Néphropathie Lupique (A propos de 34 cas)
Author: El Ouardighi, Lamiae
Abstract: En raison de sa fréquence et de sa gravité, l’atteinte rénale est une des manifestations majeures de la maladie lupique dont le diagnostic et le traitement précoce conditionne le pronostic. Notre étude rétrospective, qui a concerné 34 cas de NL colligés au service de médecine interne en collaboration il y a 2 ans avec le service de Néphrologie- Dialyse Transplantation rénale du CHU Hassan II de Fès depuis Janvier 2003 à septembre 2009,a pour objectifs : la description des caractéristique épidémiologiques, cliniques, biologiques, histologiques, thérapeutiques et évolutives de la NL, et les comparer avec des données nationales et internationales, ainsi que la recherche des facteurs de mauvais pronostic rénal et des facteurs prédictifs du décès. La prévalence de la NL dans notre série est de 44,7% avec un age moyen des patients de 33,47 ± 10 ans. A l’admission 29,49 % de nos patients sont hypertendus et 35,3% ont une insuffisance rénale. La protéinurie est positive chez tous nos patients associée à une hématurie microscopique chez 76,4% des cas et des cylindres hématiques chez 11,8%. Sur le plan histologique, la glomérulonéphrite proliférative est en tête des atteinte rénale ; Les classes IV sont les plus fréquentes représentant 57,7% des cas touchant 100% le sexe masculin et les classes III sont retrouvées dans 19,2% des cas. Les autres lésions anatomopathologiques à type d’atteinte tubulo-interstitiels et vasculaires ont été aussi rencontrées au cours de la néphropathie lupique. Le traitement de la néphropathie lupique dépend du type des lésions histologiques observées et de l’importance respective des lésions actives et scléreuse. Il est décomposé en traitement d’attaque, a base de corticoïdes et d’immunosuppresseurs en cas de facteurs de risques, pour mettre la maladie rénale en rémission, puis en traitement d’entretien reposant toujours sur des immunosuppresseurs, dont le but est d’éviter la rechute de la néphropathie. L’évolution de nos patients, sauf 11 perdu de vue, est marquée par une rémission complète dans 47% des cas, une rémission incomplète dans 44% des cas, une absence de rémission dans 9% des cas, une évolution vers une IRT dans 11,7% des cas et un décès dans 5,88% des cas. La recherche des facteurs de mauvais pronostic rénal a objectivé plusieurs facteurs statistiquement significatifs : l’age inférieur a 50 ans, le sexe féminin avant la ménopause, syndrome néphrotique a l’admission et la glomérulonéphrite classe IV. La ménopause reste de bon pronostic rénal. Un taux bas de la fraction C3 du complément est déclaré comme facteur de prédilection du décès statistiquement significatif. La combinaison des signes clinicobiologiques et histologiques contribue à poser un diagnostic précoce afin d’adapter le traitement et d’éviter l’évolution vers une insuffisance rénale terminale. Les résultats de notre étude rejoignent les données de la littérature et ressemblent a ceux retrouvés sous d’autres cieux, confirmant l’évolution naturelle de cette affection et l’intérêt d’une surveillance prolongée.
Date: 2010-04-20

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