Les troubles psychiatriques iatrogènes aux corticoïdes (Étude longitudinale prospective sur 12 mois)

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Les troubles psychiatriques iatrogènes aux corticoïdes (Étude longitudinale prospective sur 12 mois)

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Title: Les troubles psychiatriques iatrogènes aux corticoïdes (Étude longitudinale prospective sur 12 mois)
Author: Barrimi, Mohammed
Abstract: Les corticoïdes, largement prescrits dans de multiples pathologies, induisent 15 % des troubles psychiatriques. L'altération anatomique et/ou fonctionnelle de l'hippocampe a été incriminée dans la survenue de ces troubles. Les symptômes constatés sont le plus souvent de type dépressif ou maniaque. Leur fréquence est dose dépendante, et surviennent généralement au cours des premières semaines du traitement. La dégression progressive de la corticothérapie est le point clé de la prise en charge, mais lorsque ceci n’est pas envisageable en raison de la pathologie somatique sous jacente, un traitement pharmacologique est tout à fait justifié, sans omettre l’intérêt de la psychothérapie et de l’épargne cortisonique. Dans ce cadre on a mené une étude longitudinale prospective de 12 mois, à propos de 54 malades, âgés entre 18 et 60 ans, suivis ou hospitalisés, au service de dermatologie CHU HASSAN II à Fès, et mis sous corticothérapie à des doses plus de 10 mg de prédnisone par jour, durant une période allant du décembre 2008 au décembre 2009. Les objectifs essentiels de notre étude sont les suivant : Evaluer la prévalence des troubles psychiatriques iatrogènes la corticothérapie par voie générale, chez des patients présentant des pathologies dermatologiques. Décrire les aspects cliniques, de ces troubles. Etablir le lien entre corticothérapie et troubles psychiatriques. Sensibiliser les équipes soignantes à l'importance de son dépistage, Améliorer la prévention de ces troubles psychiatriques. L’évaluation psychiatrique a été faite par un entretien psychiatrique, en se basant sur des échelles psychiatriques validées tel : le MINI (Mini International Neuropsychiatric Interview) ; l’inventaire de dépression de Beck : BDI (Beck Depression Inventory) ; l’echelle d’anxièté de Hamilton : HAS (Hamilton Anxiety Scale);et le questionnaire d’Angst d’hypomanie. Apres une évaluation psychiatrique avant de démarrer la corticothérapie, le rythme de suivi était à 1 mois, a 3mois, à 6 mois et à 1 an. L’âge moyen de nos patients était de 42.2 ans+/-13.5, les deux tiers sont de sexe féminin.31% ont présenté des troubles psychiatriques divers ; des troubles dépressifs dans 41% des cas ; suivis par des troubles anxieux dans 30% des cas ; des troubles de sommeil dans 23% des cas ; mais aussi un épisode hypomaniaque (3%) et des hallucinations auditives et visuelles dans 3% des cas également. Dans notre étude ; l’âge supérieur à 40 ans ; le sexe féminin ; les antécédents personnels psychiatriques ; le pemphigus profond ; et surtout la dose de la corticothérapie (entre 1 et 2 mg/kg/jour) sont les principaux facteurs de risque de troubles psychiatriques cortico-induits. La prise en charge était surtout pharmacologique dans 65% des cas, sans oublier le rôle de la psychothérapie et la dégression des corticoïdes.
Date: 2010-04-22

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