L’approche de l’ictère au cours de l’infection urinaire néonatale ( A propos de 26 cas )

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L’approche de l’ictère au cours de l’infection urinaire néonatale ( A propos de 26 cas )

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Title: L’approche de l’ictère au cours de l’infection urinaire néonatale ( A propos de 26 cas )
Author: Laachach, Houssam
Abstract: Au cours de la période néonatale, l’infection urinaire est caractérisée par son polymorphisme clinique et elle est fréquemment révélée par l’ictère, exigeant alors, plus de clarifications sur cette association non hasardeuse. En analysant les dossiers de 26 nouveau-nés ictériques, ayant un examen cytobactériologique urinaire positif et hospitalisés tous au service de néonatologie aux cours des quatre années précédentes, on a retrouvé la prédominance masculine (sexe ratio de 3,3), la moyenne de l’âge autour de 11 jours et la rareté des signes cliniques avec seuls 15% des nouveau-nés fébriles et seuls 12% présentant des anomalies digestifs. 80% des mères avaient une anamnèse infectieuse positive au cours de la grossesse avec accouchement par voie basse chez la quasi-totalité des mamans. L’ictère débutait dans les deux premiers jours de vie chez la moitié des nouveau-nés et se traduisait par une hyperbilirubinémie moyenne de 180 mg/L à prédominance libre résultant d’une physiopathologie qui demeure mal élucidée. L’E.coli est le germe le plus fréquemment isolé dans les ECBU réalisés. Le traitement se basait essentiellement sur une antibiothérapie adaptée notamment une C3G + Aminoside, ainsi qu’une photothérapie conventionnelle ou intensive. L’évolution favorable clinique et biologique a été la règle chez la totalité des patients. La comparaison de ces cas avec un groupe témoin, fait de 26 nouveau-nés ictériques dont l’étiologie est inconnue, a mis en évidence des différences statistiquement significatives entre les deux groupes concernant plusieurs éléments cliniques et biologiques. Ainsi, les nouveau-nés ictériques de sexe masculin, âgés de 11 jours en moyenne, de groupe sanguin B et dont le début de l’ictère vers le quatrième jour de vie avec une bilirubinémie vers 180 mg/L à prédominance libre ; issus de mères âgées d’environ 30 ans et ayant présenté une infection urinaire au cours de la grossesse ou une rupture prématurée des membranes sont plus exposés 80 à l’infection urinaire néonatale que les nouveau-né ictériques et ne présentant pas ces caractéristiques. Ce travail montre en clair les particularités de l’ictère chez le nouveau-né présentant une infection urinaire et incite, d’autre coté, à la réalisation d’un ECBU devant tout ictère néonatal associé aux caractéristiques sus-citées dans le but d’accomplir une prise en charge plus adaptée.
Date: 2010-02-12

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