Réevalution des effets comportementaux de la neurotensine en utilisant de faibles doses injectées en intracérébral chez le rat

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Réevalution des effets comportementaux de la neurotensine en utilisant de faibles doses injectées en intracérébral chez le rat

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dc.contributor.author Benmoussa, Mouna
dc.description.collaborator Ghamrani, H. (Présidente)
dc.description.collaborator De Beaurepaire, R. (Examinateur et Directeur de la thèse)
dc.description.collaborator Chait, A. (Examinateur)
dc.description.collaborator Ijdaiaa, H. (Examinateur)
dc.description.collaborator Wadjini, A. (Examinateur)
dc.date.accessioned 2011-03-30T10:01:22Z
dc.date.available 2011-03-30T10:01:22Z
dc.date.issued 1993-05-04
dc.identifier.uri http://hdl.handle.net/123456789/7975
dc.description.abstract Ce travail est une réévaluation des effets comportementaux de la neurotensine en utilisant de faibles doses. La neurotensine est un neuropeptide de 13 acides aminés, qui injecté en intracérébral produit une hypothermie, une anorexie, une analgésie et une modification de l’activité locomotrice. Ces effets sont obtenus avec des doses élevées de neurotensine (de 0.1 à 30 µg) comparées à la concentration endogène de ce neuropeptide dans le cerveau (environ 10 ng). Ceci nous a fait penser que les effets observés avec ces fortes doses n’étaient peut être pas physiologiques. D’autres parts, la neurotensine interagit avec les systèmes dopaminergiques et elle est considérée par certains auteurs comme un neuroleptique endogène. Mais, les résultats décrits dans la littérature sont très contradictoires à ce sujet. D’où l’intérêt de la réévaluation des effets comportementaux de la neurotensine en utilisant des doses qui pourraient se rapprocher de la quantité de ce neuropeptide naturellement présente dans le cerveau. Les résultats montrent que la neurotensine, injectée à faibles doses, n’a pas les mêmes effets qu’à fortes doses dans certaines régions du cerveau et sur certains comportements. Ainsi, injectée dans l’aire préoptique médiane, la neurotensine produit une hypothermie à fortes dose (5 µg) et une hyperthermie à faibles doses (50 et 5ng). En revanche, aussi bien à fortes qu’à faibles doses, la neurotensine produit une hypothermie après injection dans l’aire hypothalamique postérieure. Le noyau accumbens, le noyau paraventriculaire et le cortex frontal ne semblent pas être des dites physiologiques d’action de la neurotensine sur la température centrale. Concernant l’activité locomotrice, la neurotensine, injectée à fortes doses dans le noyau accumbens diminue ce comportement alors qu’elle l’augmente à faibles doses. Ce résultat pourrait s’accorder avec l’hypothèse d’un effet neuroleptique-like de la neurotensine, mais n’apporte aucun élément particulier en faveur de cette hypothèse. Dans l’aire tegmentale ventrale et dans l’hypothalamus, la neurotensine augmente l’activité locomotrice aussi bien forte qu’à faibles doses. La neurotensine ne modifie pas l’activité locomotrice après injections dans le cortex frontal. Pour expliquer nos résultats, nous avons proposé deux hypothèses. L’hypothèse d’un effet pharmacologique (non spécifique) de fortes doses de neurotensine, et l’hypothèse d’un effet biphasique de la neurotensine qui pourrait avoir un effet différent, par exemple pré- ou post-synaptique, selon la dose et dans certaines structures. L’effet hyperactivant de la neurotensine observé dans l’hypothalamus serait non spécifique de la neurotensine et résulterait d’une interaction de la neurotensine avec le métabolisme du calcium, les récepteurs au glutamate ou les récepteurs sigma. Concernant les autres comportements étudiés (prise alimentaire et sensibilité nociceptive), les résultats obtenus ne sont pas en faveur d’un effet neuroleptique-like de la neurotensine. Ce neuropeptide produit une anorexie après injection dans l’aire hypothalamique postérieure, le noyau paraventriculaire et la région péridornicale. Dans le cortex frontal, la neurotensine n’est anorexigène qu’à fortes doses. Elle ne change pas à la prise alimentaire après injection dans le noyau accumbens. La neurotensine produit un effet antinociceptif quand elle est injectée dans l’aire hypothalamique postérieure, le noyau paraventriculaire, le noyau dorso-médian et le noyau accumbens. Le cortex frontal ne semble pas être un site physiologique d’action de la neurotensine pour la sensibilité nociceptive. Ce travail a donc permis de montrer que l’injection intracérébrale de faibles doses de neurotensine produit des effets différents de celle de fortes doses. Ces résultats permettent de remettre en cause les effets de la neurotensine classiquement décrits dans la littérature, particulièrement son rôle de neuroleptique endogène. fr_FR
dc.language.iso fr fr_FR
dc.publisher Université Cadi Ayyad, Faculté des Sciences - Semlalia, Marrakech fr_FR
dc.relation.ispartofseries Th-616.8/BEN;
dc.subject Neurobiologie fr_FR
dc.subject Neurotensine fr_FR
dc.subject Dapamine fr_FR
dc.subject Neuroleptique fr_FR
dc.subject Comportement fr_FR
dc.subject Cortex frontal fr_FR
dc.subject Noyau accumbens fr_FR
dc.subject Aire tegmentale ventrale fr_FR
dc.subject Hypothalamus fr_FR
dc.title Réevalution des effets comportementaux de la neurotensine en utilisant de faibles doses injectées en intracérébral chez le rat fr_FR
dc.description.laboratoire Physiologie Animale, (LAB.) fr_FR

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