Étude pétrographique et géochimique des granitoïdes de Zekkara, Tarilest et Beni-Snassène (Maroc Oriental)

Abstract

Les granitoïdes de zekkara, Tarilest et béni-Snassène (Meseta Nord orientale) affleurent au sein de boutonnières paléozoïqies cernées par des falaises de calcaires d’âge liasique. La cartographie de ces massifs, les travaux de terrain et l’étude pétrographique ont permis de mettre en évidence et de préciser les différents faciès de chaque massif. Ainsi, le massif de zekkara est constitué de quatres faciès principaux ; les gabbros (mélagabbros, mésogabbros et gabbros quartisiques), les diorites quartiziques, les tonalités (normales et à gros cristaux de quartz) et les granodiorites. Le massif de Tarilest est constitué d’une diorite quartizique et d’une granodiorité, disposées en une structure zonné centripète dominante interudée ultérieurement par un monzogranite. L’étude géochimique et de typologie des zircons a montré l’affinité calcoalcaline des granitoïdes étudié, avec possibilité de l’existence de deux lignées l’une tonalitique, et l’autre granodiorioritique en plus de l’existence d’un ensemble leucogranitique tardif d’origine crustale. Les leucogranites tardifs de Tarilest et Béni-Snassène semblent résulter de la fusion de la croûte continentale, vraisemblablement induite par la la montrée de magmas basiques. Les autres faciès de chaqu’un des trois massifs étudiés ont plutôt une origine hybride crusto-mantellique avec une ligère dominance mantellique pour Zekkara et Tarilest et crustale pour Béni-Snassène. La différenciation au sein de ces granitoïdes serait essentiellement controlée par un mécanisme de cristallisation fractionnée. Le contexte géodynamique probable de mise en place de ces granitoïdes serait un environnement orogénique de convergence de plaque lié à une subduction-collision intracontinentale. Les granitoïdes de zekkara, Tarilest et béni-Snassène (Meseta Nord orientale) affleurent au sein de boutonnières paléozoïqies cernées par des falaises de calcaires d’âge liasique. La cartographie de ces massifs, les travaux de terrain et l’étude pétrographique ont permis de mettre en évidence et de préciser les différents faciès de chaque massif. Ainsi, le massif de zekkara est constitué de quatres faciès principaux ; les gabbros (mélagabbros, mésogabbros et gabbros quartisiques), les diorites quartiziques, les tonalités (normales et à gros cristaux de quartz) et les granodiorites. Le massif de Tarilest est constitué d’une diorite quartizique et d’une granodiorité, disposées en une structure zonné centripète dominante interudée ultérieurement par un monzogranite. L’étude géochimique et de typologie des zircons a montré l’affinité calcoalcaline des granitoïdes étudié, avec possibilité de l’existence de deux lignées l’une tonalitique, et l’autre granodiorioritique en plus de l’existence d’un ensemble leucogranitique tardif d’origine crustale. Les leucogranites tardifs de Tarilest et Béni-Snassène semblent résulter de la fusion de la croûte continentale, vraisemblablement induite par la la montrée de magmas basiques. Les autres faciès de chaqu’un des trois massifs étudiés ont plutôt une origine hybride crusto-mantellique avec une ligère dominance mantellique pour Zekkara et Tarilest et crustale pour Béni-Snassène. La différenciation au sein de ces granitoïdes serait essentiellement controlée par un mécanisme de cristallisation fractionnée. Le contexte géodynamique probable de mise en place de ces granitoïdes serait un environnement orogénique de convergence de plaque lié à une subduction-collision intracontinentale.