Etude de la régulation centrale et périphérique de la sécrétion de l’hormone de croissance

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Etude de la régulation centrale et périphérique de la sécrétion de l’hormone de croissance

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Title: Etude de la régulation centrale et périphérique de la sécrétion de l’hormone de croissance
Author: Amrani, Souliman
Abstract: Le contrôle inhibiteur périphérique majeur de la sécrétion d’hormone de croissance (GH) est médié par la somatomédine C (IGF-I). In vivo, il n’est pas clairement établi si cet effet s’exerce principalement au niveau hypothalamique ou antéhypophysaire. En culture, l’IGF-I a un effet inhibiteur directeur direct sur la sécrétion de GH, mais ces données ne permettent pas d’établir si l’inhibition est un phénomène rapide sur l’exocytose de l’hormone ou sur sa biosynthèse. Nous avons recherché un effet inhibiteur à court terme de l’IGF-I sur la sécrétion in vitro de GH par des cellules tumorales ou normales de rat dans un système dynamique de périfusion. La cinétique de la stimulation et de l’inhibition de la sécrétion de GH dans ce système a été établie en étudiant les effets respectifs de la somatocrinine (GRF) et de la somatostanine. Pour étudier l’effet sur la sécrétion basale de GH, les cellules dispersées (106 cellules par chambre de périfusion) ont été soumises à 2 pulses successifs de 20min d’IGF-I seul (10-8 à 10-10 M). Pour étudier l’effet sur la sécrétion de GH stimulé par le GRF, l’effet de 2 pulses de GRF seul (10-9 M) a été comparé à celui d’un mélange de GRF et d’IGF-I. L’effet de l’insuline (10-6 à 10-8 M) a été comparé à celui de l’IGF-I. Dans 8 des 10 adénomes somatotropes étudiés, l’IGF-I inhibe la sécrétion basale de GH dès les premières min de pulse. L’ampleur de cette inhibition est variable selon le cas mais l’effet est plus important au cours du 2ème pulse d’IF=GF-I (11 à 28% au 1er pulse, 22 à 56% au 2ème pulse) et se poursuit en général au delà de la fin du pulse. De plus, la présence d’IGF-I diminue d’environ 3,5 fois le pic sécrétoire de GH provoqué par le 1er pulse de GRF. L’insuline a des effets conformes à ceux de l’IGF-I sur la sécrétion basale et stimulée de GH. Chez le rat, l’IGF-I a, sur la sécrétion basale et stimulé de GH, un effet inhibiteur similaire à celui observé chez l’homme. A l’inverse de l’homme, l’insuline n’antagonise pas l’effet stimulant du GRF sur la sécrétion de GH de rat. Chez l’homme comme chez le rat parallèlement à l’inhibition de la sécrétion de GH stimulée par le GRF, l’IGF-I diminue de façon significative la libération d’AMP cyclique dans le milieu de périfusion. A côté du rôle inhibiteur à long terme de l’IGF-I sur la synthèse de GH, nos résultats suggèrent l’existence d’un contrôle direct et rapide de l’IGF-I sur la libération de GH impliquant la voie de l’AMP cyclique.
Date: 1996-04-20

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