Contribution à la connaissance des faunes du pléistocène supérieur du Maroc : Les vertébrès d'El Harhoura ( Témara ) comparés à ceux de plusieurs sites du Maghreb : Paléontologie, Archéozoologie, Paléoenvironnemnt, Blochronologie

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Contribution à la connaissance des faunes du pléistocène supérieur du Maroc : Les vertébrès d'El Harhoura ( Témara ) comparés à ceux de plusieurs sites du Maghreb : Paléontologie, Archéozoologie, Paléoenvironnemnt, Blochronologie

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Title: Contribution à la connaissance des faunes du pléistocène supérieur du Maroc : Les vertébrès d'El Harhoura ( Témara ) comparés à ceux de plusieurs sites du Maghreb : Paléontologie, Archéozoologie, Paléoenvironnemnt, Blochronologie
Author: Aouraghe, Hassan
Abstract: Ce travail constitue une contribution à la connaissance des faunes de vertèbres du Pléistocènes supérieur du Maroc, par l’analyse et la comparaison des restes fossiles recueillis dans le site d’El Harhoura 1 (Témara, Maroc). Cette étude apporte des informations concernant les faunes pléistocènes, la reconstitution du paléoenvironnement, la biochronologie ainsi que la connaissance des hommes préhistoriques et leur mode de vie en Afrique du Nord. La grotte d’El Harhoura 1 est exceptionnelle pour avoir livré une faune et variée composée d’une cinquantaine de taxons d’origines diverses (endémiques, éthiopiennes ou eurasiatiques), associée à des industries lithiques de type atérien, à des sols d’habitats et à des restes humains abondants appartenant à deux civilisations différentes et discontinues : l’une atérienne caractérisant les niveaux archéologiques 0, 1 et 2 ; et l’autre néolithique limitée aux dépôts du sommet du remplissage de la grotte (niveau 3). L’abondance de certaines espèces que l’homme d’El Harhoura pratiquait une chasse spécialisée et était le principal responsable de l’accumulation des amas osseux dans la grotte. Celle-ci a servi alternativement d’abri aux chasseurs atériens et de repaire aux carnivores ainsi qu’à d’autres intrus (grands rongeurs) avant de devenir à la fin de l’occupation un lieu funéraire (nécropole) pour les hommes néolithiques. Le dénombrement de tous les restes déterminables d’herbivores découverts traduit la préférence des bornes préhistoriques pour certains groupes. Ils ont opéré un choix délibéré suivant le critère de la taille des animaux, et ont adopté deux stratégies de chasse (chasse sélective et capture occasionnelle). La faune d’El Harhoura 1, correspond à une association d’espèces caractéristiques du pléistocène supérieur (étage Soltanien de la stratigraphie marocaine = stade isotopique 3). Elle est marquée par l’absence de taxons peu évolués découverts dans des sites reconnus anciens. Cette faune soltanienne est caractérisée aussi par la disparition de plusieurs espèces du Quaternaire ancien et moyen et par l’arrivé tardive d’espèces d’origine eurasiatique (Equus algeriens, Mustela putorius). Cette position biostratigraphique est en accord avec les autres données de la datation radiométrique et l’âge proposé par des outils lithiques pédonculés caractéristiques de la civilisation altérienne. La composition faunique d’El Harhoura 1 ainsi que le degré d’évolution de la plupart des taxons sont semblables à celle d’autres sites voisins et contemporains comme Bouknadel, doukkala §I, II, Tit Mellil et le site des Phacochères. Cette faune variée aux affinités éthiopienne et eurosiatique, témoigne de l’existence dans la région de Témara d’un paléoenvironnement en mosaïque évoluant dans un milieu plus ou moins ouvert, pouvant aller depuis la steppe à la zone arborée claire avec des étendus d’eaux permanents nécessaires à la reproduction de certains amphibiens (Bufo) et à la survie des grands ongulés et à des lamellibranches d’eaux douces (Unio). La majorité des espèces déterminées dans el gisement est composée de celles qui indiqueraient la présence, au cours du Pléistocène supérieur, d’un climat de type sud méditerranéen et plus précisément dans une zone bioclimatique semi-aride quelques rares espèces indiqueraient un certain cachet d’humidité.
Date: 2001-07-18

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