Etude de l'effet toxique des feuilles de laurier rose Nerium oleander et de Saule Salix pedicellata sur la faune aquatique de la Moulouya ( Cas de Melanopsis preamorsa )

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Etude de l'effet toxique des feuilles de laurier rose Nerium oleander et de Saule Salix pedicellata sur la faune aquatique de la Moulouya ( Cas de Melanopsis preamorsa )

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Title: Etude de l'effet toxique des feuilles de laurier rose Nerium oleander et de Saule Salix pedicellata sur la faune aquatique de la Moulouya ( Cas de Melanopsis preamorsa )
Author: Haddy, Latifa
Abstract: L'effet des produits de lessivage des feuilles de laurier roseNerium oleander et de saule salix pedicellata sur un gastéropode prosobranche melanopsis preamorsa a été suivi au laboratoire. Les résultats obtenus montrent que la chute des feuilles mortes entraine une désoxygénation très importante des milieux aquatiques récepteurs. L'effet toxique désoxygénant est très prononcé en présence des feuilles mortes de laurier rose, faible et lent en présence des feuilles de saule. L'effet toxique des macéras de feuilles de laurier et de saule a été testé sur un gastéropode d'eau douce Melanopsis preamorsa. L'étude a été effectuée en présence de différents concentrations en feuilles ( 2,4,6, et 8 g/L) et sous différentes températures (5,10,20 et 25°C). L'analyse comparative de l'effet toxique des deux essences végétales montre qu'encore une fois ce sont les feuilles de laurier qui se montrent les plus toxiques vis a vis des gastéropodes testés. Les feuilles mortes de laurier sont particulièrement actives car elles possèdent un équipement enzymatique (Polyphénoloxydase et peroxydase ) très actif et bien conservé. Les feuilles mortes de saule sont moins désoxygénantes et donc moins actives que les feuilles de laurier parce qu'elles sont dépourvues d'activité polyphénoloxidase. La teneur en polyphénols totaux et en polyphénols tannins est élevée chez le saule (59.9 % et 38.2% respectivement).Ceci approuve le résultats obtenus lors du dosage de la teneur en polyphénols cédés par les feuilles mortes au cours de leur lessivage dans les milieux aquatiques. En effet , quels que soient la température de l'eau (5,10,20 et 25%) et le temps de lessivage (4h, 8h, 24h, 48h), la quantité de polyphénols cédés par les feuilles de saule est supérieure à celle cédée par les feuilles de laurier. La richesse en composés phénoliques , la présence ou l'absence des tannins ne peuvent expliquer , à elles seules, toutes les différences de désoxyginations observées entre les deux essences végétales. Nous confirmons que c'est la présence ou l'absence de la polyphénoloxidase et son adaptation aux substrats ( acides phénoliques, flavonoïdes...) qui soient les facteurs déterminants dans le phénomène de désoxygénation. L'analyse des acides phénoliques montre que les feuilles de laurier sont particulièrement riches en acide chlorogénique, acide caféique, acide p-coumarique et acide férulique. Les feuilles sont pourvues d'acide chlorogénique, acide p-coumarique et d'acide salicylique. Le contenu flavonoïdique, des extraits de feuilles mortes de laurier et de saule montre que ces deux types de plantes sont particulièrement riche en rutine. Les feuilles de saule détiennent en plus, mais en faible quantité, un flavonoïde libre , L'Hesperidine-Méthyl-Chalcone (H.M.C). Un effet antibactérien de certains acides phénoliques (acide salicylique, acide p-hydroxybenzoïque, acide chlorogénique, acide férulique, acide p-coumarique, acide caféique et les tannins) a été réalisé sur une souche d'Escherichia coli. Leurs CMI ont été mesurées. L'action toxique des substances phénoliques n'est pas prépondérante, elle contribue avec la diminution du taux d'oxygène aux effets nocifs causés par les feuilles mortes dans les écosystèmes aquatiques. La libération d'autre substances tels que les alcaloïdes peut également accentuer ces effets. L'analyse chromatographique a mis en évidence certaines bandes particulièrelent interessantes puisqu'elles réagissent au réactif de Dragendorff. Il s'agit chez le laurier de la bande L3 avec Rf = 0.9 et de la bande S1 ( Rf = 0.07) et la bande S8 ( Rf = 0,86) chez la saule. La plupart de nos résultats sont comparés et discutés avec d'autres données de littérature.
Date: 2006-03-25

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