Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires
Processus de décomposition de la matière organique particulaire en milieu aquatique : Etude du lessivage, de l'action des microorganismes et des inverstèbres dilacérateurs
Title: | Processus de décomposition de la matière organique particulaire en milieu aquatique : Etude du lessivage, de l'action des microorganismes et des inverstèbres dilacérateurs |
Author: | Laabidi, Khadija |
Abstract: | Le travail entrepris a consisté, par des expériences de laboratoire, en milieu contrôlé, à suivre et à quantifier le devenir de matière organique particulaire. Trois processus sont étudiés, le lessivage, l’action des microorganismes et celle des invertébrées dilacérateurs. Les résultats obtenus permettent de voir que : - Au niveau du lessivage, la perte d’éléments solubles est très rapide pendant les premiers jours d’incubation. Elle évolue en fonction du temps d’immersion dans l’eau (de 1 à 5 jours pour les feuilles de Saule, jusqu’à 10 jours pour les feuilles de Laurier), varie en fonction de l’essence végétale utilisée, le type de traitement (les feuilles fraîches perdent beaucoup plus lentement leur substances hydrosolubles que les feuilles sèches) et la température de l’eau (la perte d’éléments hydrosolubles est corrélée positivement à température de l’eau). - La décomposition microbienne, dépend de plusieurs facteurs ; - L’espèce végétale utilisée : elle se fait plus rapidement pour les feuilles de Saule et beaucoup plus lentement pour celles du laurier ; - L’état des feuilles : les sèches se décomposent plus rapidement que les fraîches ; - La teneur de l’eau en azote et en phosphore : l’enrichissement du milieu avec des quantités croissantes d’azote et de phosphore augmente le pourcentage de poids perdu des feuilles ; - Et enfin la teneur de l’eau en oxygène ; - La dégradation par les invertébrés (ingestion et assimilation) dépend ; - De la structure (contenu en azote et en phosphore) et de la texture de l’essence végétale utilisée (les feuilles de Saule sont dégradées plus rapidement que les feuilles du Laurier) ; - Du type de traitement des feuilles (les sèches sont consommées d’avantage que les fraîches) ; - Et du degré de conditionnement (l’ingestion et l’assimilation augmentent avec le temps de conditionnement). |
Date: | 1993-07-21 |
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