Etude des propriétés physico-chimiques et qualité microbiologique des miels marocains

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Etude des propriétés physico-chimiques et qualité microbiologique des miels marocains

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Title: Etude des propriétés physico-chimiques et qualité microbiologique des miels marocains
Author: Naman, Malika
Abstract: Jusqu’à présent, très peu d’études portant sur la caractérisation du miel marocain ont été réalisées. La présence éude porte sur la détermination de l’origine florale, les propriétés physico-chimiques et la qualité microbiologiques de 18 miels marocains. Parmi eux, 13 sont des miels unifloraux et 5 multifloraux. • Les résultats de l’analyse mélissopalynologiques des 18 miels analysés montrent que : (i) les miels unifloraux sont à dominance, thymus satureoides, euphrobia resinifera, eucalyptus, Origanum, Cirrus, ricinus, Sesamum et Lavendula dentat, tandis que les miels multifloraux sont à dominance Echium, eucalyptus et Cirtus. Ii) Les taxons retrouvés dans les miels sont souvent de type « isolés importants ». iii) tous les 18 miels analysés sont de type nectar. • L’étude des paramètres physico-chimiques de nos miels montre que : - Tous les miels sont de type acide avec un pH compris entre 3,8 et 4,5 et que leur teneur d’acidité varie entre 29,5 méq/kg. Le caractère acide des miels prouve qu’ils ne présentent aucune dégradation biochimique. - La teneur en eau des miels varie entre 17,8% et 21,8 %. Cette teneur reste dans les normes fixées par le législateur marocain. - La teneur en cendres des miels varie entre 0,21 ms/cm et 0,78 ms/cm. - L’analyse de 10 éléments minéraux présents dans les miels montre que : i) Sur les 4 éléments minéraux majeurs présents, la teneur en K vienne en tête avec des valeurs comprises entre 84,13 mg/kg et 468,52 mg/kg suivie de celle de Ca avec des teneurs comprises entre 4,87 mg/kg et 59,81 mg/kg et du Mg avec des valeurs comprises entre 0,51 mg/kg et 8,63 mg/kg. ii) Sur les 6 oligoéléments analysées dans els miels, la teneur en Fer vienne en tête avec des valeurs comprises entre 0,005 mg/kg et 0,485 mg/kg. les 4 autres éléments (Mn et les 3 métaux lourds Cu, Pb et le Cd) sont détectés à l’état de trace. - L’analyse chromatographique des 4 sucres majeurs des miels montre que : i) La teneur en fructose vienne en tête avec des valeurs comprises entre 28,32 g/100g et 42,10 g/100g suivie de celle de dextrose avec de teneurs comprises entre 25,16 g/100g et 35,89 g/100g, de maltose avec des teneurs comprises entre 3,79 g/100g et 8,89 g/100g et de saccharose avec une teneur maximal de 5,28 g/100g. ii) Les miels unifloraux sont plus riches en fructose, dextrose et saccharose que les miels multifloraux. iii) Le rapport fructose sur glucose est le même pour les miels unifloraux et multifloraux. - Sur les 6 substances phytochimiques recherchées dans les miels (coumarines, flavonoïdes, flavanes, anthocyanes, leucoanthocyanes et substances stéroliques), seules les coumarines y font défaut. - Tous nos miels sont des miels non falsifiés et sont donc de bonne qualité commerciale selon les normes établies par le codex alimentarius. • Les résultats de la qualité microbiologiques des miels montrent que : - Le degré de contamination de nos miels par la flore mésophile aérobie totale, Bacillus, coliformes totaux, levures et moisissures est faible. - La plupart de nos miels possèdent une activité antifongique faible contre C. albicans 1 et 2 et absence contre Penicillium sp et Aspergillus flavus. - La CMI des miels pour les bactéries à Gram négatif et les bactéries à Gram positif est comprise entre 1/40 et 1/100 et entre 1/20 et 1/100, respectivement. La CMI des miels multifloraux est faible de celle des miels unifloraux. - Tous les miels ont une activité antileishmanienne contre L. tropica et L. infantum. De tous les miels analysés, le miel de Lavandula dentata est celui qui a la plus forte activité antileishmanienne avec une CMI de 1/1280 et 1/320 pour L. tropica et L. infantum, respectivement. La cinétique de croissance de ces deux espèces de leishmania e présence du miel de Lavandula dentata se fait en 2 phases. Une phase de croissance (généralement entre le 1er jour et le 3ème jour) suivi d’une phase de décroissance (généralement entre le 3ème et le 7ème jour).
Date: 2008-02-16

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