Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires
La chimiothérapie néoadjuvante dans les cancers du cavum
Title: | La chimiothérapie néoadjuvante dans les cancers du cavum |
Author: | Chihab, Awatif |
Abstract: | De 1993 à 1996, 108 cas de carcinomes nasopharyngés ont été traités au service d’oncologie Ibn Rochd de Casablanca par une chimiothérapie néoadjuvante. Il s’agissait de 73% d’hommes et 27% de femmes, d’un âge moyen de 38 ans. Le carcinome indifférencié représentait 70% des types histologiques. Selon la classification TNM de 1987, les stades localement avancés T3-T4 et/ou N2-N3 ont été retrouvés dans 94% des cas. La chimiothérapie néoadjuvante a été à base de protocole BEC (bléomycine, épirubicine ou doxorubicine et cisplatine) dans 72% cas et d’autres protocoles non-BEC dans 28%. Un à quatre cycles ont été administrés avant la radiothérapie. Cette dernière a été réalisée par un appareil de cobalt, à la dose de 70 Gy en moyenne, au niveau du cavum et des sites ganglionnaires initialement atteints, et 45 Gy pour le reste des aires ganglionnaires cervico-susclaviculaires. La tolérance à la chimiothérapie a été bonne. La réponse objective a été de 84% dont 37% de RC. A la fin du traitement 77% des malades étaient en contrôle de leur maladie. Ce contrôle a concerné en particulier les malades de plus de 40 ans (79% vs 74,5%), les stades T1-2 (83% vs 71%T3 et 78%T4), les N0 (93% Vs 64%N3), le protocole BEC (79% vs 70%) et les bon répondeurs à la chimiothérapie (79% vs 50%). Le délai entre la chimiothérapie et la radiothérapie de moins de 3 semaines a été également un facteur de bon pronostic (85% vs 60%), ainsi que la dose d’irradiation de plus de 60 Gy (80% vs 73%). Le taux de récidives loco-régionales a été de 47% a 4 ans et de métastases de 13 %. A 4 ans la survie sans maladie a été de 27% et la survie globale de 47%. Cette dernière a été positivement influencée par l’âge supérieur à 40 ans (49% vs 38%), le sexe féminin (52% vs 40%), le stade localisé T1-2 (52% vs 42%T3 et 44%T4) et le protocole BEC (46% vs 37%). De même l’intervalle de moins de 3 semaines a été un élément de bon pronostic avec 51% versus 27 % pour plus de 6 semaines. La dose de radiothérapie dépassant 60 Gy a été un facteur positive de survie ( 48% vs 37%). |
Date: | 2003 |
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