Epidémiologie et prise en charge de la douleur aux urgences de l'hôpital Hassan II de Khouribga

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Epidémiologie et prise en charge de la douleur aux urgences de l'hôpital Hassan II de Khouribga

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Title: Epidémiologie et prise en charge de la douleur aux urgences de l'hôpital Hassan II de Khouribga
Author: El Ayadi, Souad
Abstract: La douleur est un motif très fréquent de consultation aux urgences, sa prise en charge souffre en général d’une insuffisance puisqu’elle se trouve relayée au second plan par rapport à une recherche étiologique. Nous avons réalisé une étude prospective, sur la prise en charge de la douleur au SAU de l’hôpital HASSAN II de Khouribga. Ainsi ont été inclus 1000 patients admis pour douleur, durant une période de 1 mois s’étalant du 13 décembre 2002 au 13 Janvier 2003. La population étudiée est repartie en 529 femmes et 471 hommes avec un sex-ratio de 0,88 et une moyenne d’âge de 21,33 ± 15 ans. Les douleurs aiguës ont constitué 83 % des cas. L’évaluation de la douleur a été réalisée par une échelle verbale simple (EVS) 58 %, l’échelle visuelle analogique 20 %, l’échelle numérique 10 % et 6 % de nos patients restant ne sont pas évalués. Le facteur influençant la douleur était essentiellement le niveau culturel. Les douleurs post-traumatiques sont les plus fréquentes 34 %, suivie par le pathologie digestive 21 % et la pathologie thoracique 18 %. Les traitements antalgiques largement prescrits étaient les AINS (46 %), le paracétamol seul ou associé (31 %) et les co-antalgiques (23 %). Aucun opioïde fort n’a été prescrit dans notre série. L’automédication a concerné 26 % des patients dont 72 % suivant le conseil d’un pharmacien. Les AINS y ont constitué le principal antalgique avec 38 %, suivi par le paracétamol avec 18 % et les co-antalgiques avec 14 %. Au total, cette étude a montré que la douleur aiguë aux services d’accueil et des urgences reste encore insuffisamment évaluée et traitée. Ces résultats concordent avec ceux des enquêtes effectuées dans différents établissements sanitaires de notre pays. Ce qui s’explique par une « culture douleur » encore faible dans notre pays ce qui doit pousser encore les professionnels de santé, ainsi que les pouvoirs publics à multiplier les efforts pour lutter contre la douleur.
Date: 2003

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