Intérêt de la TDM et de l'IRM dans le diagnostic et les récidives du cholestéatome

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Intérêt de la TDM et de l'IRM dans le diagnostic et les récidives du cholestéatome

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Title: Intérêt de la TDM et de l'IRM dans le diagnostic et les récidives du cholestéatome
Author: Wifaq, Latifa
Abstract: La cholestéatome demeure une affection fréquente, et sa récidive reste le problème majeur pour les ORL et les radiologues. Selon une revue de littérature, nous avons vu l’apport de la tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique dans le diagnostic et la récidive du cholestéatome. Ainsi, l’intérêt de la TDM réside dans la précision du siège, l’extension et les complications liées au cholestéatome, de même que les conditions anatomiques de l’intervention chirurgicale. L’intérêt de l’IRM dans le cholestéatome est inférieur à celui de la TDM. Son intérêt principal réside dans les lyses du tegmen l’IRM permet de rechercher une atteinte méningée, des abcès cérébraux sous ou extraduraux. Il est nécessaire de surveiller étroitement et indéfiniment tout patient opéré pour cholestéatome, puisque les incidences des récidives augmente avec le recul du temps. Pour les techniques fermées, une surveillance oto-microscopique systématique tous les ans ou tous les deux ans voire de façon indéfinie. L’attitude qu’adopte la plupart des otologistes consiste en une chirurgie en deux temps systématiques avec un délai qui varie entre 6 et 18 mois. Le deuxième temps est obligatoire pour toutes les techniques fermées chez l’enfant. Une oreille opérée ne pourrait être étudiée de façon précise au scancer qu’avec les données du compte rendu opératoire. La sémiologie radiogique des cholestéatomes récidivants se confond avec celle du cholestéatome initial. Pour certains auteurs, le scanner constitue une alternative fiable au « second look », ayant permis à plusieurs reprises devant un contrôle tomodensitométrique normal d’éviter une intervention chirurgicale. Seules les formations en boule à bords nettement convexes peuvent être étiquetées récidives du cholestéatome. Plusieurs études ont montré que la TDM est inapte de faire la différence entre récidive, tissu cicatriciel ou tissu inflammatoire et elle ne permet de dispenser d’une révision que dans des situations très particulières où il n’existe aucune opacité sur le scanner du contrôle à 1 an et qu’il n’existe pas d’indication fonctionnelle. L’IRM peut parfois faire la différence entre simple opacité d’origine inflammatoire (épanchement, fibrose) granulome à cholestérol et cholestéatome, tout en sachant que ces lésions peuvent coexister et leur diagnostic peut être difficile. L’IRM ne permet pas avec certitude d’éliminer un cholestéatome résiduel de taillé inférieure à 2 mm. Et sa spécificité ne permet pas de dispenser de façon routinière d’une vérification opératoire. La prévention du cholestéatome résiduel repose sur une technique chirurgical rigoureuse, avec une bonne exposition des régions anatomiques concernées et la préservation de l’intégrité de la matrice du cholestéatome. Pour les récidives vraies, leur prévention repose sur la réparation systématique d’un mur attical, le respect d’une épaisseur de 2 à 3 mm de la paroi postérieur du conduit osseux, et l’utilisation la silastic entre les deux temps opératoires. Pour l’enfant, l’utilisation du cartilage a montré son efficacité dans la prévention des récidives.
Date: 2003

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