L'échappement hormonal dans le cancer de la prostate ( Mécanisme, Pronostic, Prise en charge )

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L'échappement hormonal dans le cancer de la prostate ( Mécanisme, Pronostic, Prise en charge )

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Title: L'échappement hormonal dans le cancer de la prostate ( Mécanisme, Pronostic, Prise en charge )
Author: Madhoune, Nadia
Abstract: L’échappement hormonal, phase inéluctable du cancer de la prostate fait entrer progressivement le patient dans la phase terminale de la maladie. La survie moyenne de ces patients varie d’un individu à l’autre de quelques mois à quelques années avec une médiane de survie de 30 mois. Par définition l’hormono-échappement est la réascension du PSA malgré un blocage androgénique complet prouvé par l’effondrement de la testostéronémie. Deux hypothèses semblent être incriminés dans le mécanisme de l’échappement hormonal : théorie d’adaptation liée à l’existence de mutations progressives de la population hormono-résistante, et théorie du clonage liée à l’existence de deux populations cellulaires différentes. Il faut bien reconnaître qu’en dehors des phénomènes douloureux les moyens thérapeutiques sont limités à ce stade. Ils existent cependant et font appel à plusieurs types de médications : Oestrogènes à fortes doses utilisées dans l’espoir d’obtenir un effet cytotoxique direct sur les cellules tumorales, il existe des risques cardiovasculaires majeurs et phléboemboliques (ST52, Estracyt, Distilbène). Les antiandrogènes ne donnent que des résultats très modestes qu’il s’agisse des antiandrogènes stéroïdiens (Androcure) ou non stéroïdiens (Anondran, Eulexine). L’aminogluthétimide (Orimilène) et le kétoconazole n’apportent pas de réponse objective à ce stade. La chimiothérapie faisait appel à plusieurs agents cytotoxiques soit en monothérapie ou en association n’ayant montré que des réponses partielles de courte durée n’ayant aucune différence significative en terme de survie. La mitoxantrone a montré son impact sur l’amélioration de la qualité de vie des patients en évolutivité symptomatique. Les phénomènes douloureux peuvent être au premier plan en rapport avec les métastases osseuses. La radiothérapie a un effet remarquable antalgique sur les douleurs localisées. En cas de douleurs osseuses diffuses et rebelles, on peut discuter l’indication de l’irradiation hémicorporelle. Il peut être utile d’avoir recours à des traitements médicaux : antalgique non opiacés et corticoïdes. Dans la forme rebelle, force est de recourir aux opiacés soit per os ou en injection épidurale ou intrathécale. Parfois être contraint à la neurochirurgie à visée antalgique ou décompressive par laminectomie si troubles neurologiques par compression. Le traitement des troubles urologiques ayant recours à la résection transuréthrale pour les obstructions cervico-prostatiques. Si obstruction urétérale corticothérapie et/ou œstrogène à forte dose, sinon réponse le rétablissement est mis en œuvre par sonde double j ou pyélostomie.
Date: 2003

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