Fractures de l'olécrâne ( A propos de 68 cas colligés au service de traumatologie-orthopédie, pavillon 32 Chu avérroes )

Abstract

Notre étude porte sur 68 cas de fractures de l’olécrâne colligés entre 1994 et 2000 dans le service de traumatologie-orthopédie du CHU Ibn Rochd de Casablanca Pavillon 32. Les fractures de l’olécrâne représentent dans notre série 16,8% des traumatismes du coude. Elles intéressent surtout l’adulte jeune de sexe masculin, elles sont dues essentiellement aux chutes (35,3%), aux agressions (32,3%) et aux accidents de la voie publique (26,5%). Dans le but aussi bien thérapeutique que pronostique, nous avons classé les fractures de l’olécrâne en fractures isolées d’une part, et en fractures associées d’autre part, et nous avons noté une grande fréquence des formes associées (27,9%). Nous avons classé les fractures isolées en fractures simples et complexes et nous avons noté une grande fréquence des formes simples (72,5%). Nous avons utilisé le traitement chirurgical dans tous les cas avec comme principale méthode le haubanage (92,3%). Nos résultats sont dans l’ensemble honorables (78,9% d’excellents et bons résultats). Nos mauvais résultats sont surtout le fait des formes associés (90,5% d’excellents et bons résultats dans les formes isolées contre 30% dans les formes associées). Le traitement chirurgical est le traitement de choix pour les fractures de l’olécrâne surtout dans les formes déplacées. Le haubanage répond le mieux aux caractéristiques bio-mécaniques des fractures de l’olécrâne. Il réalise un montage solide permettant une rééducation très précoce. Il s’adapte à tous types de fractures. Il est essentiellement intéressant dans les fractures comminutives, mais il impose régulièrement l’ablation du matériel. Nous le retenons comme méthode de choix dans toutes les fractures de l’olécrâne.