Aspects éthique, réligieux et social de la procréation médicalement assistée ( Revue de la littérature )

Abstract

En peu de temps, les techniques de la procréation assistée sont passées du stade expérimental sur l’animal, au stade thérapeutique, susceptible d’apporter à de nombreux couples stériles, l’espoir d’obtenir l’enfant qu’ils n’ont pas réussi à avoir jusqu’alors. Ce sujet polarise assurément l’attention des savants, médecins et biologistes en particulier, celles des juristes et des théologiens ; il interroge donc l’esprit de tout homme. Du point de vue éthique et juridique, pour que ces pratiques soient moralement et légalement admises, elles doivent obéir à certaines règles. C’est pourquoi dans les pays développés, plusieurs comités d’éthiques ont vu le jour, ayant comme objectif l’établissement de principes et de normes éthiques pour exercer une telle activité. Aussi de nombreux textes juridiques ont été mises en place pour assurer le respect des fins de ces techniques que sont : Le respect de l’être humain, de sa dignité, de la science et le refus de lucre. En revanche, au Maroc comme dans le reste des pays arabomusulmanes, en l’absence de textes juridiques et en attendant la mise en place de comités d’éthique susceptibles d’assurer une bonne pratique de la procréaton artificielle, la jurisprudence islamique sert de source de fondement et de principes dans ce sens. Enfin, et d’un point de vue spirituel, les trois religions abrahamiques se rejoignent pour condamner les techniques qui portent

atteinte à la personne humaine en prohibant la procréation faisant intervenir une tièrce personne. Elles interdisent également (à l’exception de la religion juive) toutes sortes de manipulations et expérimentation menées sur les embryons.