Pyélonéphrite emphysémateuse : Apport de la radiologie ( A propos de quatre cas )

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Pyélonéphrite emphysémateuse : Apport de la radiologie ( A propos de quatre cas )

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Title: Pyélonéphrite emphysémateuse : Apport de la radiologie ( A propos de quatre cas )
Author: Tahiri Joutei Hassani, Rachid
Abstract: La pyélonéphrite emphysémateuse est une infection urinaire haute rare et grave, caractérisée par la présence de gaz d’origine bactérienne au niveau du parenchyme rénal et dans les espaces périrénaux, initialement décrite en 1898. Elle survient plus fréquemment chez la femme avec une moyenne d’âge de 56 ans. Les facteurs de risque les plus importants de cette affection sont le diabète et l’obstruction des voies urinaires. Le germe le plus fréquent est l’Escherichia coli. Le tableau clinique de la PNE est non spécifique. Elle doit être suspectée devant la présence de signes urinaires dans un tableau septique chez un sujet diabétique. Cette suspicion doit conduire à la réalisation urgente d’examens radiologiques. Si l’AUSP et l’échographie sont des examens simples et peu coûteux, ils sont néanmoins moins sensibles et spécifiques que le scanner. La TDM représente l’examen de choix : elle permet de poser le diagnostic, d’établir un bilan lésionnel précis, de guider le traitement, d’évaluer le pronostic et de réaliser la surveillance. Le rôle de l’IRM dans l’évaluation de la PNE est encore limité. Des études comparatives avec la tomodensitométrie sont nécessaires pour préciser sa place et ses performances. Le traitement classique était jusqu’aux dernières années la néphrectomie. Plusieurs auteurs préconisent actuellement un traitement conservateur. En effet, le drainage percutané est une méthode rapide, simple, réalisable même chez les patients instables, avec un taux de succès comparable à celui de la néphrectomie. Il permet de préserver une fonction rénale résiduelle pouvant atteindre 70 à 80% de la fonction rénale initiale, ce qui éviterait au patient le recours ultérieur à la dialyse. Le taux de mortalité de la PNE est passé de plus de 70% dans les séries avant 1980 à moins de 40% dans les séries récentes. Ceci est expliqué par les progrès des moyens diagnostiques et thérapeutiques, et notamment l’avènement de nouvelles techniques de radiologie interventionnelle, l’amélioration des moyens de réanimation et une meilleure définition des indications thérapeutiques.
Date: 2004

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