Ménopause du Maroc : Point de vue des médecins

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Ménopause du Maroc : Point de vue des médecins

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Title: Ménopause du Maroc : Point de vue des médecins
Author: El Jaoui, Ilham
Abstract: La ménopause se définit comme l’arrêt définitif des règles résultant de la perte de l’activité folliculaire ovarienne et caractérisée par une carence en œstrogènes. Cette dernière a des conséquences à court terme (troubles vasomoteurs et involutifs) et à long terme (l’ostéoporose, troubles cardiovasculaires et troubles cognitifs). Ce travail a pour but d’évaluer la qualité de la relation médecin-femme ménopausée, de déduire l’attitude des médecins face au THS et ses effets, d’étudier la problématique économique, psychosociale de la prise en charge de la ménopause et de mesurer le degré de demande d’information de nos praticiens. Pour répondre à ces questions, une étude transversale à visée descriptive a été effectuée à Casablanca auprès de 300 médecins choisis de façon accidentelle. Selon notre enquête, seulement 19% des médecins ressentent des réticences à établir le dialogue avec les femmes ménopausées. Parmi ces médecins, 26,4% sont généralistes, 21% sont des médecins de sexe féminin et 31,8% exercent dans le secteur public. Les principaux signes de la ménopause sont les bouffées de chaleur (95%), la nervosité (74,7%), les sueurs nocturnes (70,3%), les arthralgies (54,7%), l’insomnie (50,7%), l’asthénie (45,3%), l’incontinence urinaire (26,7%) et les troubles de la libido (20,3%). Les craintes face au traitement hormonal sont représentées par la phobie des cancers avancée par 66,3% des médecins, la peur des effets des hormones affirmée par 51% des médecins et la prise de poids pour 37,6% des médecins. D’après notre étude, le coût du traitement de la ménopause reste de loin le facteur le plus important pour une mauvaise observance du traitement, ceci est affirmé par 31% des médecins (84,1% dans le secteur public), suivi de la lassitude liée à la durée du traitement (40%) et de la tolérance (15,3%). Le besoin de plus d’information est exprimé par 93,4% des médecins questionnés dont 96% de généralistes et 88,7% de gynécologues. Ce besoin reste très important, il faudra alors y répondre par des communiqués, des séminaires et des revues scientifiques. Enfin, 88% des médecins affirment que la ménopause sera à moyen et à long terme un problème de santé publique. Ce travail nous a permis de conclure que la ménopause reste un sujet tabou influencé par le contexte socioculturel au Maroc, que la peur évidente de la prise en charge thérapeutique des médecins et de leurs consultantes et aussi le problème coût restent des obstacles vrais à la prescription et à l’observance du traitement et que la ménopause constituera à moyen et à long terme un problème de santé publique.
Date: 2004

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