Infection VIH Chez l'Enfant : Expérience de l'hôpital d'enfants de Casablanca : Analyse critique

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Infection VIH Chez l'Enfant : Expérience de l'hôpital d'enfants de Casablanca : Analyse critique

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Title: Infection VIH Chez l'Enfant : Expérience de l'hôpital d'enfants de Casablanca : Analyse critique
Author: Mrabet, Saâd
Abstract: Notre étude rétrospective sur des dossiers médicaux de 37 patients VIH positifs suivis au service pédiatrie infectieuse de l’hôpital d’enfants de Casablanca durant la période allant de 1987 à 2004 avec comme objectif une analyse surtout critique de la prise en charge des enfants infectés par le VIH afin de pouvoir participer à une meilleur prise en charge multidisciplinaires de ces enfants et la mise en œuvre d’une politique preventive rigoureuse et globale. La fréquence de l’infection étaient de 0,002 en 2003, l’age moyen de 3 ans et 2 mois, une prédominance masculine avec un sex-ratio 2,18 ; une répartition géographique essentiellement focale avec une plus grande incidence à Casablanca. La notion de séjour à l’étranger et les rapports sexuelles et/ou non protégés sont les comportements à risque les plus fréquemment retrouvés notamment durant les premières années études ; la moitié des enfants sont orphelins de père et/ou de mère. Les circonstances du diagnostic de l’infection par le VIH furent évoquées devant les signes cliniques suivant ; la symptomatologie a été dominée par la stomatite candidosique rebelle dans 21 cas (56,7%), suivie des infections récidivantes chez 18 patients (48,6%). La fièvre prolongée inexpliquée était présente chez 13 cas (35,1%). Les troubles digestifs à type de diarrhées chroniques étaient présents dans 12 cas (32,4%) ; dont 2 cas de Giardiase, le RSP (-3DS) a été constaté chez 12 cas (32,4%), les adénopathies multiples chez 9 cas (24,3%), les signes neurologiques ont été constatés chez 8 patients (21,6%), l'hépato-splénomégalie dans 7 cas (19%), 5 malades (13,5%) ont été diagnostiqués à la suite d'une hépatite virale et 3 cas (8,1%) de pneumopathie interstielle lymphoïde. Quant au statut clinique des patients il se présente de la façon suivante : 23 cas (62,1%) étaient au stade Sida-maladie, 12 cas soit (32,4%) avaient une malnutrition sévère, 8 patients (21,6%) présentaient des signes neurologiques ; 3 cas (8,1%) de tuberculose pulmonaire ; 3 cas pneumonie interstitielle lymphoïde (8,1%) ; 2 cas de Becegite soit 5,4% des cas et enfin 9 patients étaient asymptomatiques soit (24,3%). Sur les 37 cas colligés, tous les malades avaient une sérologie VIH positive dont 1 cas de 3 mois et 3 cas de 8 mois confirmés par PCR à ADN, 9 cas ont bénéficié d'une charge virale ; < 50 000 copies/ml chez 6 cas, et > 100 000 copies/ml chez 3 malades ; le statut immunitaire était le suivant la quantification des CD4 a été effectuée chez 28 cas (80%) ayant objectivé les résultats suivants : • Inférieur à 15% chez 12 cas. • Entre 15 et 24% chez 14 cas. • Supérieur à 25% chez 3 cas. L’enquête familiale a révélé que tous les enfants ont été infectés par voie materno-foetale. On a pu assuré la trithérapie pour 10 de nos malades soit 27% avec association Zidovudine, Lamivudine, Indinavir pour les enfants assez âgés (3cas) et la Nelfinavir poudre pour les enfants en bas age (7cas). Les multithérapies antirétrovirales ont un impact considérable sur la morbidité et la mortalité des enfants infectés même si beaucoup reste à faire en termes de disponibilité, tolérance et d’accessibilité de ces thérapeutiques et d’obtention de forme galéniques adaptées à l’ enfant. L'analyse rétrospective des dossiers montre que 28 cas (75,6%) ont reçu un traitement symptomatique par antibiothérapie (PéniA, Gentamycine, Amoxiclav, Céphalosporine 3ème génération), pour les différents épisodes d'infections récidivantes à germes banals, et le traitement antifongique (Fluconazone, Ketokonazole) pour les mycoses buccales ou systémiques. Le TMT-SMZ, a été préconisé systématiquement en prophylaxie de la pneumocystose et la toxoplasmose. Une réhabilitation nutritionnelle a été nécessaire chez 12 patients (32,4%). Pour ce qui est du profil évolutif, 16 malades ont décédé soit 43,2% ; 8 cas soit 21,6% de l'ensemble des patients évoluent de façon asymptomatique ; 7 patients soit 19% en état de maladie ; 6 malades soit 16,2% ont été perdus de vue. Seules les vaccins vivants sont à considérer en particulier le BCG et le vaccin de la polio orale. La tolérance des vaccins tués est similaire aux enfants non VIH. Enfin, en attendant un vaccin anti-VIH et une large disponibilité des antirétroviraux, l’avenir immédiat est au renforcement des campagnes d’éducation des parents et à la prévention de la contamination périnatale.
Date: 2004

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