Le vertige paroxystique positionnel bénin ( A propos de 79 cas )

Abstract

Nous présentons, à travers ce travail, une étude rétrospective réalisée entre l’année 2001 et 2002, de 79 patients souffrant d’un vertige paroxystique positionnel bénin (VPPB).

C’est un vertige bref, déclenché par la prise d’une position particulière de la tête, toujours la même, en conséquence d’un déplacement d’otolithes dans l’oreille interne.

C’est l’étiologie la plus fréquente des vertiges (40%), et survient surtout chez le sexe féminin (53 femmes). La moyenne d’âge est de 52 ans.

Le VPPB du canal postérieur est le plus fréquent (97,5%). Son diagnostic est clinique grâce à la manœuvre de Dix et Hallpike qui reproduit la crise vertigineuse accompagnée d’un nystagmus horizonto-rotatoire géotropique.

Cependant, nous rencontrons deux difficultés diagnostiques : ce sont d’une part les formes atypiques incomplètes et d’autre part, les vertiges positionnels d’origine centrale.

Le traitement repose sur les manœuvres thérapeutiques, notamment la manœuvre libératoire de Semont qui s’avère efficace dans la majorité des cas, mais la récidive reste possible chez 35 % des patients.

Troughout this paper, we present a retrospective study realized between the years 2001 and 2002, on 79 patients suffring from a benign paroxysmal positional vertigo (BPPV).

It is a brief vertigo, induced when the head is at a particular position, always the same, due to otoliths displacement in the internel ear.

It is the most frequent vertigo’s ethiology (40%), and occurs often for feminin gender ( 53 weman). The age average is 52 years.

The BPPV of the posterior canal is the most frequent (97.5%). Its diagnostic is clinical through the Dix and Hallpike maneuver which reproduces the vertiginous crise together with a geotropic horizonto-rotatory nystagmus.

However, we encounter two diagnostics difficulties: there are atypical incomplete forms in one hand, and the positionnel vertigo from central origine on the other hand.

Its treatment is based on the therapeutic maneuvers, especially the Semont liberatory maneuver which is efficient in majority of cases, but recurrence is possible for 35 % of the partients.