Confrontation anatomoclinique et radiologique des masses abdomino-pelviennes : Service de Gynécologie-Obstétrique «B»

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Confrontation anatomoclinique et radiologique des masses abdomino-pelviennes : Service de Gynécologie-Obstétrique «B»

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Title: Confrontation anatomoclinique et radiologique des masses abdomino-pelviennes : Service de Gynécologie-Obstétrique «B»
Author: Bahi, Laïla
Abstract: Notre étude rétrospective comporte 126 patientes présentant des masses abdomino-pelviennes (MAP), colligées au service de gynécologie et d’obstétrique B du centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca, au Maroc, durant une période de 2 ans écoulée, de janvier 2001 à décembre 2002. Le but de ce travail a été d’évaluer la contribution de la clinique et de l’imagerie au diagnostic histologique final des MAP. L’âge moyen des 126 participantes était de 38 ans (18 à 77 ans), et 69,04% d’entre-elles étaient en période d’activité génitale. Toutes nos patientes ont bénéficié d’une échographie pelvienne ; la voie endovaginale étant réalisée chez 46 patientes. La TDM a été pratiquée chez 38 femmes ; par contre, l’IRM n’a pas été sollicitée. Le traitement chirurgical avec exploration macroscopique préalable était la règle dans tous les cas. En terme de fréquence, les tumeurs ovariennes constituaient à elles seules 52,59% de l’ensemble des MAP, avec prédominance des tumeurs bénignes (80,28% contre 19,71% de tumeurs malignes). On retrouve en majorité des tumeurs épithéliales communes (59,15%). Les fibromes utérins quant à eux ont représenté 96% des masses utérines et 37% de l’ensemble des MAP. Les lésions tubaires étaient rares (6,6% des MAP). La confrontation des données peropératoires (clinique, imagerie) au diagnostic anatomopathologique des pièces opératoires a permis de nombreuses constatations : - les tumeurs ovariennes étaient surtout douloureuses, alors que la sensation d’une masse pelvienne ou abdomino-pelvienne était le mode d’expression dominant des fibromes utérins (dans les autres séries, il s’agit de ménorragies) ; - l’examen clinique a permis de déterminer l’origine correcte de la MAP avec des sensibilités respectives de 38% et 70% pour les tumeurs ovariennes et les fibromes utérins - la fiabilité de l’échographie dans le diagnostic topographique et de nature des MAP a été évaluée à 84,09%. L’échographie endovaginale (EEV), grâce à une meilleure analyse morphologique des annexes, a amélioré le rendement diagnostique de la voie transabdominale (63,66%) ; tandis que la TDM a permis d’établir un diagnostic d’organe et de nature de la lésion dans 71%. - Les taux de concordances issus de la confrontation anatomoradioclinique du diagnostic topographique étaient de l’ordre de 90 à 95% et de 100%, respectivement pour les masses ovariennes et celles utérines. Pour le diagnostic de nature, cette concordance est moins bonne ; sur le plan anatomoclinique, elle est de 14% pour les tumeurs ovariennes et de 65,3% pour les masses utérines ; sur le plan anatomoradiologique, elle se chiffre 87,3% pour les tumeurs ovariennes et 76,9% pour les masses utérines. La concordance globale du diagnostic macroscopique peropératoire avec le diagnostic définitif était de 90,9%. Globalement, à quelques exceptions près, nos résultats sont conformes aux données habituellement rapportées au niveau de la littérature. Beaucoup d’espoirs sont fondés sur les nouvelles techniques d’imagerie telles que l’échographie en trois dimensions, l’analyse plus fine du doppler avec assistance informatique, ainsi que l’échographie peropératoire, pour améliorer cette corrélation anatomoradiologique des MAP.
Date: 2004

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