Epidémiologie et prise en charge de l'infarctus du myocarde aux urgences

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Epidémiologie et prise en charge de l'infarctus du myocarde aux urgences

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Title: Epidémiologie et prise en charge de l'infarctus du myocarde aux urgences
Author: Bessa, Omar
Abstract: L'infarctus du myocarde constitue une urgence cardiologique absolue qui ; par sa grande fréquence, la gravité de ses complications et la mortalité dont il est responsable ; constitue un véritable problème de santé publique. Objectifs : cette étude a pour but d'établir le profil épidémiologique des patients atteints d'infarctus du myocarde admis au service d'accueil des urgences ; d'évaluer la prise en charge ; et de chercher les facteurs prédictifs de mortalité et de survenue d'insuffisance cardiaque clinique Killip > 1 pendant les 7 premiers jours suivant l'admission. Patients et méthodes : une étude prospective a été réalisée sur une période de 6 mois (février 2003-juillet 2003) au SAU en collaboration avec le service de cardiologie du CHU Ibn Rochd. Ont été inclus tous les patients admis pour : un syndrome coronaire aigu avec sus-décalage de ST ; un syndrome coronaire aigu sans sus-décalage de ST avec enzymes cardiaques élevées. Ont été exclus les patients admis pour un syndrome coronaire aigu sans sus décalage de ST avec enzymes cardiaques normales et les autres causes de douleur thoracique. Résultats : au terme de cette étude, 104 patients ont été retenus pour l'analyse soit une fréquence de 0,36% des admissions aux urgences. L'âge moyen était de 61,3 ± 11,6 ; le sex-ratio H/F était de 2,2. Trois facteurs de risque cardio-vasculaires étaient prédominant : tabagisme 47,1%, hypertension artérielle 34,6% et diabète 29,8%. Le degré d'insuffisance cardiaque à l'entrée selon le classement de Killip était le suivant : classe I : 70,2% ; classe II : 24% ; classe III : 4,8% et classe IV : 1%. La localisation des infarctus était antérieure dans 49% des cas, inférieure dans 30,76% ; alors que 17,3% étaient des infarctus sans onde Q. Le délai moyen d'hospitalisation était de 29,93 ± 27,53 h. Une thrombolyse a été pratiquée chez 3,8% des patients. Les médicaments les plus largement prescrits étaient : l'aspirine (92%) ; les dérivés nitrés (83,6%) ; les antalgiques morphiniques (22,1%) ; l'héparine (97,1%) ; les bêtabloquants (62,5%) et les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (59,6%). La mortalité globale était de 11,5%. Les principales complications sont représentées par les troubles de rythme (51%) et les complications hémodynamiques (43,3%). Dans les 7 premiers jours suivant l'admission, trois facteurs sont prédictifs de mortalité : l'âge ≥ 65 ans (p : 0,02), un antécédent de diabète (p : 0,03) et une FEVG ≤ 35% (p : 0,0015) ; et quatre facteurs sont prédictifs de survenue d'une insuffisance cardiaque (Killip > 1) : l'âge ≥ 65 ans (p : 0,03), un antécédent d'insuffisance cardiaque (p : 0,02), un antécédent d'IDM (p : 0,04) et une FEVG ≤ 35% (p : 0,0029). Cette dernière représente le facteur prédictif principal. Commentaire : la prise en charge précoce et l'introduction de nouvelles thérapeutiques (thrombolyse, angioplastie) sont considérées actuellement les deux principaux éléments expliquant la diminution de la mortalité de l'infarctus du myocarde ; alors que la prévention, le traitement et la surveillance des facteurs de risque permettent une diminution de l'incidence de l'IDM.
Date: 2004

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