Le médecin et l'information du malade

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Le médecin et l'information du malade

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Title: Le médecin et l'information du malade
Author: Bougal, Fatna
Abstract: - Le devoir d’information est un principe issu du code de déontologie médicale et la jurisprudence français. Un médecin est tenu de lui donner une information loyale, claire et appropriée. Cette information doit porter aussi bien sur les investigations et les soins qui vont être prodigués que sur leurs conséquences et risques, prévisibles et non exceptionnels, sauf en matière de (chirurgie esthétique, recherche biomédicale, dont d’organes…) où l’information doit être particulièrement complète, détaillé et porter non seulement sur les risques graves, mais aussi sur tous les inconvénients pouvant en résulter. - L’information peut être orale et résulter des entretiens issus de l’échange personnalisé qu’à le praticien avec son malade. Toutefois dans certains cas (intervention chirurgicale notamment), il est préférable que l’information soit faite par l’écrit pour des raisons évidentes de la preuve. - Qu’elle soit orale ou écrite, doit répondre à plusieurs critères de qualité : être hiérarchisée, reposer sur des données validées, et être compréhensible. - Le malade à le droit d’accepter ou de refuser ce que le médecin lui propose et non lui impose. Cette liberté du malade est une exigence éthique fondamentale, corollaire du devoir d’information. L’information du malade est en effet la condition préalable de son consentement. - Ce consentement, doit être « libre et éclairé », or dans beaucoup de cas, il est difficile que le consentement soit tout à fait bien éclairé, sans parler du climat d’angoisse qui l’empêche d’être tout à fait libre. - Le fait d’intervenir sur un patient contre son consentement est pour un médecin une faute déontologique qui l’expose à une sanction disciplinaire et engage sa responsabilité civile. - Si le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse ce qui lui est proposé, le médecin ne doit pas se satisfaire d’un avis donné de manière éventuellement expéditive. Il doit éclairer plus complètement le patient sur conséquences d’un tel refus et le persuader que cette position est contraire à ses intérêts. Lorsque la vie du malade est réellement et immédiatement menacée, on comprend le médecin qui n’ acceptant pas d’être complice de ce qui lui semble être une aberration criminelle, passe outre et fait ce que sa conscience de médecin lui commande, à ses risques et périls. - Si le malade est hors d’état d’exprimer sa volonté, le médecin ne peut intervenir sans que ses proches aient été prévenus et informés, sauf urgence ou impossibilité. Ainsi que le mineur et le majeur protégé, le praticien doit s’efforcer de prévenir ses parents ou son représentant légal et d’obtenir leur consentement. - On conseille parfois au médecin de recueillir auprès de ses malades un consentement écrit dés qu’il s’agit d’une décision d’importance. Cette méthode n’est pas satisfaisante, elle risque de dénaturer et, de perturber d’emblée la relation normale entre les malades et les médecins. - La dite relation doit être basée sur une confiance entière et réciproque. Mais, actuellement cette confiance s’est détruite à cause d’une ignorance systématique, et c’est notre système de santé tout entier qui l’a mis à mal. Expliquons toujours, informer les patients sans cesse. La transparence et partout nécessaire pour accompagner la performance.
Date: 2004

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