Hormonothérapie freinatrice dans le nodule thyroïdien bénin

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Hormonothérapie freinatrice dans le nodule thyroïdien bénin

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Title: Hormonothérapie freinatrice dans le nodule thyroïdien bénin
Author: Kerekou, Annelie Célestine
Abstract: Le traitement hormonal freinateur ne peut s’appliquer qu’aux nodules cliniquement et cytologiquement non suspects de malignité pour lesquels le bien fondé d’une intervention chirurgicale d’emblée n’est pas démontré. Le traitement hormonal freinateur n’a guère pour intention d’obtenir la disparition des nodules. Il vise plutôt à prévenir leurs aggravations. Mais on ne dispose pas pour l’heure d’étude à long terme qui démontre la justesse de ces ambitions. Le freinage relatif de la fonction thyréotrope amène la TSH à une valeur proche de la limite inférieure des valeurs usuelles et adaptées à la symptomatologie fonctionnelle. Le traitement hormonal freinateur doit être initié progressivement en quelques semaines, en tablant sur une dose d’entretien moyenne proche de 1,5 µg/j. Deux mois après l’adoption de la posologie d’entretien, il est bon de vérifier le taux de TSH et d’adapter l’hormonothérapie pour porter la TSH à une valeur proche de la limite inférieure des normes du dosage (de l’ordre de 0,20 à 0,50 MU/L). La plupart des thyroïdologues le préconise lorsqu’il existe une augmentation de la TSH après intervention, lorsqu’une dystrophie du lobe thyroïdien restant est constatée ou lorsqu’il existe une forte hérédité de maladies thyroïdiennes. Il répond alors aux mêmes principes de mise en œuvre et de surveillance que ceux préconisés pour les nodules bénins. La fréquence élevée des récidives après lobectomie a constitué justement un argument majeur contre ce type d’intervention systématique pour tout nodule thyroïdien. Elle conduit aussi à s’interroger sur l’opportunité d’une thyroïdectomie totale lorsqu’un nodule cliniquement isolé justiciable de l’exérèse chirurgicale (du fait de ces caractères cliniques et/ou cytologiques) s’associe déjà à une dystrophie nodulaire échographiquement détectable du lobe controlatéral.
Date: 2004

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