Résultats du traitement chirurgical des fractures de la rotule ( A propos de 177 cas )

Abstract

Notre étude concerne 177 cas de fractures de la rotule, colligés au service de traumatologie-orthopédique de l’hôpital Ibn rochd de Casablanca (pavillon 32), sur une période de sept ans, allant du 1 janvier 1994 jusqu’au 1 janvier 2001.

L’âge des patients varie entre 13 et 80 ans, avec une moyenne de 37 ans pour le sexe masculin et 47 ans pour le sexe féminin et sex-ratio de 2,47.

Les chutes et les accidents de la voie publique sont les facteurs étiologiques dominants.

Les types de fractures retrouvées étaient réparties, selon la classification de Ficat, comme suit : - type 1 (fractures transversales simples): 42,94 % ; - type2 (fractures transversales, fragment inférieur comminutif) : 22,6% ; - type 3 (fractures transversales, fragment supérieur comminutif): 5,65% ; - type 4 (fracture comminutive) :16,38 % ; - fracture de la pointe : 5,08 %.

Les différents moyens d’ostéosynthèse, utilisés dans notre série, permettent tous d’avoir de bons résultats à long terme. Cependant, un léger avantage en faveur de l’embrochage haubanage a été constaté.

Les résultats globaux évalués selon le score de Bosman étaient : - excellents dans 48,03 % des cas ; - bons dans 19,77 % des cas ; - mauvais dans 32,2 % des cas. La raideur du genou représente la principale complication à long terme, retrouvée dans 13 cas et ayant comme causes une rééducation insuffisante ou absente d’une part et les fractures négligées d’autre part.

Trois éléments permettent d’avoir un résultat optimal : - Une indication bien posée ; - une solidité obtenue après l’ostéosynthèse des fractures ; - une rééducation bien conduite.