Prise en charge de la douleur aux urgences à l'hôpital de Taroudant

DSpace/Manakin Repository

Aide Aide Aide

Nos fils RSS

Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires

Prise en charge de la douleur aux urgences à l'hôpital de Taroudant

Show full item record


Title: Prise en charge de la douleur aux urgences à l'hôpital de Taroudant
Author: Tajany, Abdelilah
Abstract: L’évaluation globale de la douleur est recommandée pour identifier les malades douloureux, faciliter les prises des décisions thérapeutiques, contrôler l’efficacité des traitements analgésiques et améliorer la communication et la relation médecin-malade. Nous avons réalisé une étude prospective, sur la prise en charge de la douleur, ou 1000 patients admis pour douleur au service des urgences de l’hôpital provincial El Moukhtar Soussi de Taroudant, durant une période s’étalant du 15 décembre 2001 au 15 janvier 2002. La population étudiée est répartie entre 531 femmes et 469 hommes (avec un sex-ratio = 0,88), un âge moyen de 24 ans, avec des extrêmes de 1 à 89 ans, et de prédominance jeune (59,7% des malades avaient un âge inférieur à 30 ans). Les douleurs aiguës ont constitué 89% des cas. Pour les 1000 patients : nous avons retrouvé parmi les méthodes d’évaluation de la douleur que l’échelle verbale simple (EVS) a été utilisée, par les médecins du service des urgences, dans 47,2% des cas, l’échelle numérique dans 33,5%, contre seulement 19,3% pour l’échelle visuelle analogique (EVA). Les douleurs ostéoarticulaires, abomino-pelvienne et ORL ont représenté 76,3% de l’ensemble des douleurs. Pour la prise en charge thérapeutique : les traitements antalgiques sont assez largement prescrits, 96,5% des patients en ont reçu : 50,1% des AINS, 33,2% de paracétamol seul ou associé et 13,2% de co-antalgiques (antispasmodiques, myorelaxant, vitamine B…). Aucune prescription de morphine ou de buprémorphine (Temgésic) n’a été notée. Au total, cette étude a montré une insuffisance de prise en charge de la douleur, au service des urgences, qui peut sans doute s’expliquer par une « culture douleur » encore faible dans notre pays. Ceci se traduit par un déni de la douleur, par l’ignorance de certaines possibilités thérapeutiques et par la réticence à prescrire des morphiniques. En outre, l’évaluation objective de l’intensité de la douleur, étape essentielle dans la prise en charge du douloureux, n’est pas utilisée couramment en pratique quotidienne. Ceci soulève essentiellement le problème de la sensibilisation des médecins à l’intérêt de l’évaluation ainsi que celui de leur formation insuffisante à l’utilisation de ces types d’échelles car l’évaluation se résume généralement à l’interrogatoire.
Date: 2002

Files in this item

Files Size Format View

There are no files associated with this item.

This item appears in the following Collection(s)

Show full item record

Search DSpace


Advanced Search

Browse

My Account