Radio-anatomie normale du rachis cervical et dorsal ( Revue de la littérature )

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Radio-anatomie normale du rachis cervical et dorsal ( Revue de la littérature )

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Title: Radio-anatomie normale du rachis cervical et dorsal ( Revue de la littérature )
Author: Andfour, Aïcha
Abstract: Le rachis cervico-dorsal est une tige ostéo-fibreuse sinueuse et flexible, constituée par la superposition de 7 vertébres cervicales et 12 vertébres dorsales sur lesquelles s’appuient les côtes. Les vertébres, formées chacune d’elles d’un corps vertébral en avant et d’un arc osseux postérieur, sont unies entres elles par des disques intervertébraux, des articulations interapophysaires postérieures, des ligaments et à l’étage cervical par articulations unco-vertébrales Les corps vertébraux delimitent avec l’arc osseux postérieur le canal rachidien qui contient la moelle épinière, les nerfs spinaux, les méninges rachidiennes, les plexus veineux intrarachidiens et le tissu cellulo-graisseux de l’espace épidural. La radiologie standard reste encore un élément indispensable et le premier examen de débrouillage à réaliser devant une suspicion clinique d’atteinte du rachis cervico-dorsal ou de ses enveloppes ; les clichés centrés permettent d’analyser l’étage anormal, les clichés du rachis total recherchent les anomalies étagées et le retentissement sur la statique. Le scanner permet une étude segmentaire en coupes axiales. Il permet une bonne analyse de la morphologie des pièces vertébrales et de la structure osseuse notamment des corticales.Il permet egalement d’apprécier les structures discales ainsi que les parties molles paravertébrales. Le scanner spiralé offre la possibilité de reconstruction multidirectionnelle 2D et 3D de grande qualité diagnostique en pathologie ostéoarticulaire du rachis. Le myéloscanner permet d’explorer les espaces sous-arachnoïdiens et indirectement leur contenu. Ses indications sont devenues très limitées depuis l’avenement de l’IRM. L’IRM rachidienne s’est imposée comme la principale méthode d’exploration du rachis grâce à la possibilité d’effectuer des images dans tous les plans de l’espace avec une excellente résolution spatiale et en contraste ; elle permet : - Une parfaite étude des trois compartiments intracanalaires et des parties molles paravertébrales. - La détection à un stade précoce des processus pathologiques au niveau de l’os spongieux (métastases…). - Une excellente différenciation tissulaire permettant l’analyse du tissu médullaire. Les techniques d’exploration avec contraste, agressifs, sont en nette régression avec le développement croissant de la TDM et de l’IRM. L’angiographie médullaire, malgré sa complexité et son caractère agressif, à un avenir assuré compte tenu du développement des thérapeutiques endovasculaires. L’échographie médullaire per opératoire trouve son intérêt lorsqu’un bilan lésionnel précis fait défaut ou lorsqu’elle peut contribuer à un meilleur traitement chirurgical des lésions médullorachidiennes. Les explorations radiologiques du rachis cervico-dorsal que se soit la radiologie standard, la TDM, l’IRM ou les explorations contrastées, possèdent des images piéges qu’il importe de connaître pour éviter les erreurs diagnostiques.
Date: 2002-12-03

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