Epidémiologie et prise en charge de la douleur aux urgences de l'hôpital My Ismail de Kasbat Tadla ( Beni Méllal )

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Epidémiologie et prise en charge de la douleur aux urgences de l'hôpital My Ismail de Kasbat Tadla ( Beni Méllal )

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Title: Epidémiologie et prise en charge de la douleur aux urgences de l'hôpital My Ismail de Kasbat Tadla ( Beni Méllal )
Author: Eddafi, Essadia
Abstract: La douleur est nul doute, le motif le plus fréquent de consultation dans un service d'accueil des urgences. En effet, en dépit des progrès importants de la connaissance des mécanismes et du traitement de la douleur, celle-ci est généralement mal traitée. Nous avons réalisé une étude prospective qui a pour but l'évaluation de la prise en charge de la douleur au SAU de de l’hôpital Moulay Ismaïl de Kasbat Tadla. Ainsi ont été inclus 1000 patients admis pour douleurs, durant une période de 1 mois de 12/11/2001 à 12/12/2001 dont la moyenne d’âge était de 34,08 ans, sex-ratio était de 0,83 avec des extrêmes de 1,5 ans à 80 ans et de prédominance jeune. Les douleurs aiguës ont été prédominantes (78,8%). L’évaluation de la douleur a été réalisée par une échelle verbale simple (72%), une échelle visuelle analogue (22%) et une échelle numérique (6%). Les facteurs influençant la douleur étaient essentiellement : le sexe et le niveau culturel. L’origine médicale de la douleur était la plus fréquente (64%) : la rhumatologie (29%), ORL (23%), digestive (19%). La traumatologie a constitué 63% des urgences chirurgicales, suivie de l’urologie (20%). Quant à la prescription des antalgiques : Les traitements antalgiques étaient largement prescrits : 99,6% des patients, en ont reçu : 50% des AINS ; 33,2% de paracetamol seul ou associé ; 26,8% de co-antalgique (antispasmodiques+++). Les opioïdes faibles (œdème, desctropropoxyphène) ont été prescrits chez 23,6% des patients. Alors que la morphine n'a été prescrite que chez 8 patients. L’automédication a concerné 14,8% des patients, la médecine traditionnelle a représenté 54%, suivie des AINS 21,7% et le paracetamol 10,8%. L'évaluation posthérapeutique a été entravée surtout par la perte de vue des patients inclus à l'étude. Au total de cette étude, il ressort une insuffisance de la prise en charge de la douleur au SAU de l’Hôpital Moulay Ismaïl de Kasbat Tadla. Ces résultats concordent avec ceux des enquêtes effectuées dans les divers établissements sanitaires de notre pays, ce qui doit pousser le personnel soignant ainsi que les pouvoirs publics à multiplier les efforts pour lutter contre la douleur.
Date: 2002

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