Imagerie et lithiase urinaire

Abstract

Introduction : L’imagerie évolue à la vitesse de l’informatique, ce qui rend nécessaire une régulière mise à jour dans tous les domaines, et en particulier en Urologie.

Matériel et méthode : Nous exposant dans ce travail l’apport des différentes investigations radiologiques en matière de lithiase urinaire avec les caractéristiques, les avantages, les inconvénients et les limites de chaque méthode, sur la base des données d’une étude rétrospective sur 106 cas de lithiases urinaires, colligées dans le service d’urologie du centre hospitalier IBN ROCHD de Casablanca, sur une période de 3 ans, du 1er Janvier 2002 au 31 Décembre 2004 et à la lumière de la littérature.

Résultats : L’UIV, pratiquée chez tous les malades, sauf un seul allergique à l’iode, a permis de faire le diagnostic de lithiase rénale dans 74 cas (69,8%), de lithiase urétérale dans 22 cas (20,7%) et de lithiase vésicale dans 10 cas (9,4%). La dilatation de la voie excrétrice a été mise en évidence dans 80 cas (84,9%). L’échographie, pratiquée chez 67 malades (63,2%) a permis de faire le diagnostic de lithiase rénale dans 60 cas (89,6%) et d’objectiver des calculs vésicaux dans 5 cas (7%). La dilatation de la voie excrétrice a été mise en évidence dans 58 cas (86,5%). La TDM, pratiquée chez un seul malade allergique à l’iode a permis de mettre en évidence un calcul coralliforme gauche avec une voie excrétrice non dilatée. Conclusion : Dans notre pratique, l’UIV et l’échographie sont les deux examens principaux en matière de lithiase urinaire, l’accès à la TDM est encore difficile et est réservé à des indications bien précises. Le traitement est chirurgical dans la majorité des cas. Actuellement, on privilégie les méthodes non invasives, ainsi, la lithotripsie extracorporelle est devenue le traitement de choix de la majorité des calculs du haut appareil urinaire.