L'ostéosynthèse au cours des spondylodiscites tuberculeuses ( A propos de 36 cas )

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L'ostéosynthèse au cours des spondylodiscites tuberculeuses ( A propos de 36 cas )

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Title: L'ostéosynthèse au cours des spondylodiscites tuberculeuses ( A propos de 36 cas )
Author: Souiri, Malika
Abstract: La tuberculose rachidienne ; une des formes les plus graves de la tuberculose ostéoarticulaire, est encore très fréquente dans le tiers monde et en nette recrudescence dans les pays développés à cause de l’immunodéficience liée au SIDA. Le but de notre travail est d’éclaircir l’apport de l’ostéosynthèse rachidienne dans le traitement de cette affection, et d’énumérer ses avantages et ses inconvénients, en passant en revue sur les aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs. Une étude rétrospective est réalisée portant sur 36 cas de spondylodiscite tuberculeuse hospitalisés au service de neurochirurgie du CHU Ibn Rochd de Casablanca, durant la période étalée de Janvier 1997 à décembre 2003 et ayant bénéficié d’un traitement médical et chirurgical avec adjonction d’ostéosynthèse antérieure ou postérieure. L’âge de nos patients variait entre 19 et 83 ans, avec une moyenne de 49 ans, une prédominance féminine est constatée qui est de 23 femmes contre 13 hommes. Les signes d’imprégnation tuberculeuse ont été notés chez 26 patients, le déficit neurologique moteur était présent chez 29 patients, sensitif chez 13 patients ; le syndrome rachidien a comporté une raideur rachidienne présente chez 20 patients, douleur à la palpation des épineuses chez 27 patients, alors que les déformations répertoriées chez 11 patients sont dominées par les cyphoses. La radiographie du rachis standard est réalisée chez tous les patients, la localisation rachidienne était : dorsale dans 41,4 %, lombaire dans 30,5 %, cervicale dans 8,3 %, multiple dans 2,8 %, a intéressé les charnières : dorsolombaire dans 8,3 %, cervicodorsale dans 2,8% et lombosacrée dans 2,8 %. L’IRM est réalisée chez 33 patients, soit dans 91,6% et la tomodensitométrie chez 19 patients (52,1%). Les patients ont bénéficié d’un traitement médical et d’un traitement chirurgical.  L’ostéosynthèse antérieure est mise en place à travers une voie d’abord antérieure appropriée après débridement des lésions et greffe osseuse.  L’ostéosynthèse postérieure est mise en place à travers un abord postérieur médian après laminectomie et évacuation d’abcès. L’évolution a été jugée meilleure chez 15 patients, une amélioration des troubles neurologiques et rachidiens est notée chez 3 patients ; 3 patients se sont compliqués, une patiente est décédée en postopératoire par embolie pulmonaire probable, un cas de détérioration neurologique ayant conduit à l’ablation du matériel et un patient a été réhospitalisé pour récidive du mal de pott lombaire et échec d’implant cervical. Dans la littérature, tous les auteurs s’accordent que l’indication principale de l’ostéosynthèse dans les spondylodiscites tuberculeuses est l’instabilité vertébrale engendrée par la destruction des éléments osseux mais aussi ligamentaires par l’infection tuberculeuse. L’adjonction d’ostéosynthèse antérieure ou postérieure a permis de restaurer la stabilité vertébrale et de la maintenir permettant une réhabilitation facile et rapide, elle a aussi comme avantage de corriger les déformations, les complications liées à la greffe sont minimisées et la décompression médullaire est facilitée. La menace inhérente de l’infection et son exacerbation en présence d’instrumentation métallique ne s’est pas produit dans les différentes études.
Date: 2005

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