Fractures de la base du premier métacarpien ( A propos de 30 cas )

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Fractures de la base du premier métacarpien ( A propos de 30 cas )

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Title: Fractures de la base du premier métacarpien ( A propos de 30 cas )
Author: Fiomona Tamadea, Ludovic
Abstract: Notre travail est une étude qui se propose, à travers une approche rétrospective de 30 cas colligés au service de traumatologie - orthopédie (pavillon 32) du CHU Ibn Rochd de Casablanca pendant une période de 12 années (janvier 1993 à décembre 2004), de revisiter encore une fois les différentes caractéristiques des fractures de la base du premier métacarpien. L’âge moyen de notre échantillon d’étude était de 29, 86 ans (10 à 52 ans) avec 83 % d’hommes contre 17 % de femmes ; 50 % des sujets avaient une activité manuelle mais l’activité n’était pas bien précisée dans 40 %. 2/3 des patients étaient atteints du côté droit ; dans 30 % de tous les cas on retrouvait une étiologie d’accidents de la voix publique contre 26,66 % pour les chutes, le plus souvent d’après un mécanisme indirect (63 %). L’examen clinique retrouvait classiquement une impotence fonctionnelle douloureuse immédiate avec œdème de la loge thénar et fermeture de la première commissure. Les examens radiologiques ont permis de déterminer 10 cas de fractures de Bennett à petit fragment et 6 à gros fragment contre 9 cas de fractures extra – articulaires et 5 cas de fractures de Rolando. Au total 22 déplacements « habituels » étaient observés ; des associations lésionnelles étaient également présentes surtout chez les polytraumatisés, victimes d’accident de la voie publique. L’anesthésie locale par bloc médian était la méthode la plus employée (18 cas) lors du traitement, tandis que l’anesthésie générale l’a été dans 11 cas. Tous nos patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical qui consistait en l’embrochage percutané par la méthode d’Iselin (22 cas soit 73 % de tous les cas), la méthode de Kapandji (4 cas soit 13,33%), la méthode de Johnson (1 cas soit 3,33 %) ou à la réduction sanglante (3 cas soit 10 %). Les suites opératoires étaient simples dans la plupart des cas. La rééducation était précoce autant que faire se peut par un kinésithérapeute à titre externe. Dans la moitié des cas dans, par faute de moyen financier, elle était faite par le malade lui-même. Quelques complications (un début de cal vicieux corrigé et un cas de pseudarthrose) ont été notées. Le pourcentage de résultats utiles était de 76,92 % ; ceux-ci étaient excellents dans 38,5 % des cas, bons dans 23 %, acceptables dans 15,5 % et mauvais dans 23 %, avec une corrélation morpho - fonctionnelle positive. Les meilleurs résultats sont obtenus pour les fractures extra articulaires, suivies de celles de Bennett. Globalement, nos résultats sont en accord avec ceux de la littérature : moyenne d’âge, circonstances de survenue, côté atteint, respect des indications thérapeutiques, techniques utilisées ; résultats thérapeutiques généraux. Cependant, le faible suivi à long terme des patients et la carence logistique en terme d’appréciation des résultats (petit nombre d’examens en post opératoire) représentaient les deux principales contraintes de cette étude.
Date: 2005

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