Myélopathie cervicarthrosique : ( Etude de cas 2000 - 2004 )

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Myélopathie cervicarthrosique : ( Etude de cas 2000 - 2004 )

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Title: Myélopathie cervicarthrosique : ( Etude de cas 2000 - 2004 )
Author: Ouadi, Hind
Abstract: La myélopathie cervicarthrosique (MCA) est définie par une souffrance radiculo-médullaire secondaire à une cervicarthrose. Nous rapportons une série de 37 cas de MCA colligés au service de neurochirurgie et réanimation neurochirurgicale au CHU Ibn ROCHD de Casablanca entre Janvier 2000 et Décembre 2004. A la lumière de ce travail, il ressort que cette pathologie reste l’apanage du sujet de la cinquantaine avec la tranche d’age la plus touché se situe entre 45 et 50 ans représenté par 24,32% des cas. Le sujet masculin reste le plus touché avec une prédominance de 92% des cas. Plusieurs circonstances de survenues favorisent l’installation de cette pathologie notamment la notion de profession à risque retrouvé dans 51,35% des cas. Aussi nous avons trouvé la notion de cause déclenchante dans 56,75%, en l’occurrence un traumatisme du rachis cervical chez la plupart des cas. La symptomatologie clinique est la plus souvent progressive dans 62,16% des cas, faite essentiellement de NCB dans 29,72%, de paresthésies dans 37,83% et de troubles de la marche dans 37,83% des cas. Le syndrome rachidien, lésionnel et sous lésionnel sont souvent retrouvés successivement dans : 72,97% ; 59,45% et 97,29% des cas. Les bilans paracliniques de base étaient les radiographies standard du rachis cervical, la TDM et surtout l’IRM cervical qui reste l’examen clé. Pour notre série, 35,13% des cas ayant un profil neurologique meilleur ont bénéficié d’un traitement médical seul ; alors que l’indication chirurgicale était la solution de choix chez 64,86%. L’abord antérieur reste la voie la plus utilisée dans notre service, 70,83% des cas opérés dans notre série, versus 29,17% de laminectomie. L’évolution immédiate est marquée :  Après le traitement médical : par l’amélioration dans 53,84% des cas et la stabilisation dans 38,46% des cas ;  Après le traitement chirurgical : par l’amélioration dans 50%, la stabilisation dans 25%, l’aggravation dans 12,5% des cas. A long terme, après un recul moyen de 36 mois et après la reprise de 4 malades, l’évolution jugée sur des critères cliniques fut favorable chez 45,83% des patients opérés, avec 3 décès, versus 46,15% des malades traités médicalement. Devant la grande hétérogénéité des MCA, il est nécessaire d’utiliser une échelle unifiée d’évaluation du déficit neurologique en pré et post opératoire et établir un pronostique. Les traitements de la MCA pratiqués jusqu'à maintenant, visent à éliminer la cause de la sténose notamment le traitement chirurgical ; n’empêche que le traitement conservateur reste de mise dans certaines situations.
Date: 2006

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