Evaluation des connaissances et des pratiques nephrologiques chez les médecins généralistes dans la région de Layoune - Boujdour - Sakia Hamra

DSpace/Manakin Repository

Aide Aide Aide

Nos fils RSS

Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires

Evaluation des connaissances et des pratiques nephrologiques chez les médecins généralistes dans la région de Layoune - Boujdour - Sakia Hamra

Show full item record


Title: Evaluation des connaissances et des pratiques nephrologiques chez les médecins généralistes dans la région de Layoune - Boujdour - Sakia Hamra
Author: Makboul, Abdulkébir
Abstract: La maladie rénale chronique est un problème de santé publique. Elle est résponsable, à coté des autres maladies chroniques non transmissibles, de la plus grande part de mortalité dans le monde. La prévalence de l’IRCT au Maroc est de 162 cas par million d’habitants. Notre travail prospectif, à visée descriptive, est une étude transversale sur le terrain, menée à la région de Laayoune Boujdor, entre Septembre 2004 et Septembre 2005, auprès des médecins généralistes du secteur public et au moyen d’un questionnaire anonyme. La moyenne d’âge était de 37.387.03 ans (extrêmes de 28 à 54 ans). La plupart de ces médecins étaient de sexe masculin (85.3%) et formés à la faculté de médecine de Casablanca (70.6%). Les médecins formés à Rabat ne représentaient que 26.5% des cas, un seul de ces médecins a été formé à l’étranger. Plus de 50% des médecins éxercent depuis plus de 10 ans et plus de 58% exercent dans le milieu hospitalier. 97% des médecins généralistes reçevaient des malades relevant de la néphrologie(4.6 ± 4.4 par semaine). L’examen de l’appareil urogénital est systématique chez 11.8 % des médecins, plus de 80% des médecins vérifient l’aspect macroscopique des urines en cas de signe d’appel urinaire et 20% des médecins recherchaient l’hématurie en cas d’HTA, 30% la recherchaient en cas de diabète, et plus de 80% la recherchaient en cas de signe d’appel urinaire. Plus de 80% des médecins recherchaient la protéinurie aux bandelettes réactives en cas de diabète. Le taux des médecins qui recherchaient des nitrites aux bandelettes réactives en cas de suspicion d’infection urinaire est de 30%. Moins de 30% demandaient l’ECBU chez le diabétique et plus 70% le demandaient en cas de signe d’infection urinaire. La prise de la pression artérielle était systématique chez 61.8%. Près de 85% des médecins demandaient la créatinine et l’urée sanguine pour diagnostiquer une IR. Plus de 80% les demandaient en cas de diabète ou d’HTA et aucun des médecins questionnés n’a utilisé la formule de calcul de la clairance de créatinine (formule de Cockcroft et Gault) pour définir l’IR. Et 47.1% des médecins connaissaient le concept du risque rénal. La correction des conduites abérantes, pour remettre à niveau les resources humains, demande une formation médicale universitaire et continue adaptées au besoins de la population et aux stratégies nationnales de lutte contre les maladies graves.
Date: 2006

Files in this item

Files Size Format View

There are no files associated with this item.

This item appears in the following Collection(s)

Show full item record

Search DSpace


Advanced Search

Browse

My Account