Lithiase urinaire et régime alimentaire ( Revue de la littérature )

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Lithiase urinaire et régime alimentaire ( Revue de la littérature )

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Title: Lithiase urinaire et régime alimentaire ( Revue de la littérature )
Author: By, Zakia
Abstract: Notre étude porte sur l’influence lithogène du régime alimentaire. Ainsi, afin de bien comprendre l’effet de nos habitudes alimentaires sur la lithogénèse, il a été nécessaire de donner des renseignements sur les différents types de calculs, leurs compositions morpho-constitutionnelles, épidémiologie et leurs principales étiologies. La détermination des conditions de formation des lithiases urinaires, ainsi qu’une connaissance approfondie des différentes étapes de la lithogénèse, permet une meilleure adaptation du traitement médical. Le traitement médical doit toujours être précédé par un bilan sanguin et urinaire, à la recherche des anomalies métaboliques. Il comporte obligatoirement la cure de diurèse associée à un réajustement diététique. La quantité recommandée de boissons et la nature des eaux conseillées varie selon le type chimique de la lithiase, il convient d’insister auprès de tous les patients sur la nécessité absolue de maintenir une diurèse abondante supérieure à 2 litres/jour. L’apport de boissons doit être régulièrement réparti sur le l’ensemble du nycthémère. Pour les sodas, on tolérera ceux riches en acide citrique, alors que l’on contre-indiquera ceux enrichis en acide phosphorique. Pour les jus de fruits, la préférence ira aux jus de citron, orange et pamplemousse, qui diminue considérablement la lithogénèse. La consommation modérée du thé, café, et alcool, a un effet protecteur du fait de la dilution des urines qu’elles engendrent. Les excès nutritionnels peuvent provoquer à eux seuls l’apparition de lithiase urinaire. En effet, il a été montré qu’un apport élevé en protéines carnées tend à augmenter la calciurie, l’oxalurie, et l’uricurie et à diminuer la citraturie, tandis que l’apport élevé de sel qui lui ait souvent associé tend également à augmenter la calciurie. Un apport calcique insuffisant favorise la formation de calculs oxalocalciques par augmentation de l’oxalurie. La consommation de sucres à absorption rapide est à éviter car elle favorise l’hypercalciurie. L’excès calorique global constitue un facteur d’hypercalciurie, d’hyperoxalurie et d’hyperuricurie. Un apport équilibré en vitamine C, A et E et D est recommandé pour éviter l’effet lithogène qu’elles induisent à fortes doses. Le réajustement alimentaire doit être simple facile à réaliser, aisément acceptable au long cours et adapté au type de calculs. Cependant, pour la lithiase calcique, il faut préconiser un régime pauvre en calcium, en sucre rapide, en sel et en calories, exclure les aliments riches en oxalate et diminuer les apports protéiques. Un régime pauvre en purine et protéine, associé à une dilution et une alcalinisation des urines constitue le traitement de la lithiase urique. Le traitement curatif de la lithiase infectieuse est chirurgical, le traitement médical est surtout préventif, il est basé sur la cure de diurèse, l’antibiothérapie, la diminution de la phosphaturie ainsi que l’acidification des urines. Pour les lithiases cystiniques, un régime pauvre en méthionine, une restriction sodée, ainsi qu’une dilution et une alcalinisation des urines constituent leur traitement de base. Au total : la prévention de la lithiase urinaire doit viser à réduire la concentration des solutés promoteurs en combinant deux mesures : d'une part, la dilution des urines grâce à un apport hydrique adéquat ; d'autre part, des mesures diététiques et/ou médicamenteuses adaptés au type de calculs (les fiches des règles diététiques).
Date: 2006

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