La gestion des anticoagulants en neuroréanimation neuroanesthésie

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La gestion des anticoagulants en neuroréanimation neuroanesthésie

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Title: La gestion des anticoagulants en neuroréanimation neuroanesthésie
Author: Ettayeb, Mounia
Abstract: La gestion des anticoagulants en neuroréanimation, neuroanesthésie constitue un véritable sujet de controverse du fait de l’absence de recommandations claires et précises. Ainsi nous proposons à travers ce travail rétrospectif de 10 observations, colligées au service de réanimation centrale de l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca, sur une période de 3 ans (2002-2004), une mise au point sur le gestion des anticoagulants en neuroréanimation et neuro-anesthésie. L’âge de nos patients varie entre 39 et 86 ans avec une moyenne d’âge de 66 ans, on note une prédominance féminine à 60%. 6 patients étaient sous traitement anticoagulant à long cours (tous sous AVK). La gestion des anticoagulants chez ces patients a nécessité : - L’arrêt des AVK chez 100% des patients. - L’inversion de l’effet anticoagulant par 10 mg de vitamine K chez 2 patients. - La substitution des AVK par de l’héparine 4 patients. - 4 patients ont reçu un traitement anticoagulant après la survenue d’une thrombose veineuse lors de leur hospitalisation. L’évolution des patients de notre série était : - Bonne chez 5 patients dont 3 sans séquelles et 2 avec séquelles mineures. - Défavorable chez 5 patients dont 3 suite à la gestion du traitement anticoagulant par la survenue d’embolie pulmonaire, ou d’un HED temporo-pariétal ou par l’expansion de l’HIC avec engagement sous falforiel. Une gestion efficace du traitement anticoagulant nécessite une étude risque/bénéfice de l’arrêt du traitement anticoagulant tout en considérant le risque de thrombo-embolisme veineux et artériel et le risque de saignement. En cas de nécessité d’une correction urgente des désordres iatrogènes de coagulation, l’usage du PFC, du CCP et du rFVIIa aprouvé son efficacité dans la normalisation du chiffre de l’INR. L’administration de la vitamine K seule est insatisfaisante puisque son plein effet ne se produit qu’après 12 à 24 h (9). Cette gestion nécessite une surveillance biologique rigoureuse. Le délai de reprise du traitement anticoagulant dépend du risque thromboembolique, du risque d’expansion de l’hématome et du risque de récurrence. D’autre part, la thromboprophylaxie en neurochirurgie se fait par des méthodes mécaniques et pharmacologiques, l’usage des anticoagulants étant un sujet de controverse.
Date: 2006

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