L'obstruction lacrymale congénitale chez le nourrisson et l'Enfant

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L'obstruction lacrymale congénitale chez le nourrisson et l'Enfant

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Title: L'obstruction lacrymale congénitale chez le nourrisson et l'Enfant
Author: Bourhaleb, Zouhour
Abstract: L’imperforation congénitale des voies lacrymales est une pathologie fréquente chez le nourrisson. Bénigne car spontanément résolutive dans la majorité des cas dans les premiers mois de la vie (70 à 80 % dans les trois premiers mois), elle peut se présenter sous une forme compliquée imposant alors un traitement spécifique. Nous rapportons dans cette étude rétrospective réalisée entre 1997 et 2000, 92 cas (117 yeux) d’obstruction congénitale des voies lacrymales. La moyenne d’âge des enfants répertoriés est de 6 ans (avec des extrêmes de 2 mois à 16 ans) sans prédominance de sexe. Les principaux facteurs favorisants retrouvés sont la trisomie 21, la prématurité et les antécédents familiaux similaires. Tous les enfants présentent une histoire de larmoiement chronique souvent installé avant l’âge d’un mois (71,5%). Il est permanent dans 61% des cas et mucopurulent dans 78%. Les signes associés sont dominés par la conjonctivite récidivante, suivie de la dacryocystite aiguë et chronique. L’obstruction est à prédominance unilatérale (65%). La portion verticale des voies lacrymales est le siège d’obstruction dans 75,5% des cas. La prise en charge est unanimement admise, mais les opinions thérapeutiques divergent. La discussion concerne aussi bien la méthode à choisir en première intention, que la date de mise en œuvre du traitement et enfin le type d’anesthésie. La résolution spontanée d’un grand nombre de cas oppose les partisans d’une attitude peu interventionniste (massage du sac lacrymal, collyres) aux partisans d’une thérapeutique instrumentale voire chirurgicale afin d’éviter les complications. Dans notre étude, le lavage a permis à lui seul de lever l’obstacle dans 19,5% des cas. Dans 74,6 % des cas, le sondage des voies lacrymales a été positif. Pour les cas restants, nous avons eu recours à l’IBCN et/ou à la DCRS. La principale complication du sondage est le saignement noté dans 8% des cas, témoignant souvent d’une fausse route. Aucune complication de l’IBCN et de la DCRS n’a été observée. Le succès satisfaisant du sondage dans notre étude encourage sa réalisation précoce et répétée dès le 3è mois, permettant d’obtenir un résultat rapide par une technique simple et peu coûteuse. Un âge supérieur à 1 an voire 2 ans n’est pas une limite au sondage qui peut être tenté sous anesthésie générale. Ce n’est qu’en cas d’échec que les autres alternatives thérapeutiques sont proposées.
Date: 2002

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