Morsure de vipère : A propos de 2 cas et revue de la littérature

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Morsure de vipère : A propos de 2 cas et revue de la littérature

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Title: Morsure de vipère : A propos de 2 cas et revue de la littérature
Author: El Fadi, Khadija
Abstract: Les envenimations ophidiennes constituent un problème de santé publique dans le monde, en particulier dans les pays tropicaux et subtropicaux. En effet on enregistre chaque année 4 à 5 million de morsures de serpent dans le monde dont environ 100 000 décèdent par an. Le venin des vipères est une substance chimique type protéique avec 2 composants essentiels : les toxines et les enzymes. Ces protéines sont responsables de la symptomatologie observée au cours de l’envenimation vipérine. Cette symptomatologie est caractérisée par un syndrome inflammatoire local (douleur, érythème, œdème, phlyctènes et ecchymoses) pouvant se compliquer par une nécrose locale, une gangrène, ou un syndrome des loges, et par des signes généraux voir même des complications pouvant engager le pronostic vital ou fonctionnel du malade. Pas toute morsure de vipère signifie envenimation, car dans environ la moitié des cas il n’y a pas d’injection de venin et donc on parle de morsure blanche (étiquetée grade 0). La gravité des morsures est liée surtout à la quantité du venin injectée, et quand cette quantité est peu abondante, la réaction est purement locale : douleur, œdème (grade 1), il peut s’y ajouter des signes digestifs et une hypotension (grade 2). Le grade 3 est caractérisé par un œdème extensif atteignant le tronc avec des signes généraux sévères (saignement, état de choc, troubles hématologiques, cardiovasculaires, respiratoires, rénaux….). Le traitement des envenimations vipérines comporte trois étapes complémentaires. En premier lieu, la conduite à tenir d’urgence sur le lieu de la morsure, en rappelant les gestes à faire et ceux à éviter. La deuxième et la troisième étape seront réalisées en milieu hospitalier et concernent le traitement symptomatique et le traitement spécifique (l’immunothérapie) qui est le seul traitement efficace en cas d’envenimation modérée et sévères (grade 2 et 3). Au Maroc il semble que les envenimations ophidiennes ne sont pas très fréquentes, en effet d’après le CAP de Rabat, on a enregistré 287 morsures de serpents dont seulement 70 morsures de vipères durant 3 ans de 2003 à 2005, et d’après notre étude rétrospective étalée sur deux ans 2003 et 2004, on a retrouvé que deux cas qui ont nécessité l’hospitalisation en service de réanimation pédiatrique. Dans notre travail on a rapporté deux cas d’envenimation sévères, dont le premier cas a présenté un syndrome de loges obligeant l’équipe soignante à la réalisation d’une aponévrotomie de décharge en urgence et ultérieurement une nécrose locale qui a nécessité une greffe cutanée au prix d’une cicatrice inesthétique et un déficit moteur, afin de poser le problème de la non disponibilité permanente du sérum antivenimeux.
Date: 2006

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