Les formes graves de l'hypertension artérielle gravidique

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Les formes graves de l'hypertension artérielle gravidique

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Title: Les formes graves de l'hypertension artérielle gravidique
Author: Bennani, Raja
Abstract: L’hypertension artérielle gravidique est une pathologie multisystémique, qui réalise dans ses formes graves différents tableaux et où le pronostic maternel et fœtal est considérablement affecté. Le but de notre travail est d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutives des formes graves de l’hypertension artérielle gravidique dans notre contexte. Nous avons alors réalisé une étude rétrospective, étalée sur 22 mois, du 1ier janvier 2004 au 31 octobre 2005, au service de gynéco-obstetrique B du CHU MOHAMED VI de Marrakech concernant 171 formes graves parmi un total de 300 cas d’hypertension artérielle gravidique pris en charge, soit 57%. Nous avons adopté les critères de la société française d’anesthésistes et réanimateurs comme critères d’inclusion. Nous avons alors noté une fréquence globale de 3,74% d’HTAG parmi 8020 accouchements. L’HTAG sévère a été la forme grave la plus fréquente par un taux de 35,66% (107 cas), suivie de l’éclampsie avec un taux de 13,33% (40 cas), suivie de l’hématome rétro placentaire avec un taux de 8% (24 cas) et enfin le HELLP syndrome avec un taux de 0,33% (1 cas). L’âge moyen des patientes avec HTAG sévère était de 29,35ans. L’âge moyen des éclamptiques était de 24,35ans et 45% des éclamptiques avaient un âge très jeune (moins de 20 ans). 92,66% des patientes avec HTAG n’avaient aucun antécédent médical. 50% des patientes avec HTAG sévères avaient des antécédents obstétricaux (fausses couches chez 13,33% et HTAG chez 7,33%...). On note une nette prédominance de primiparité chez les parturientes avec HTAG et ses formes sévères. Plus de 2/3 de nos patientes n’étaient pas suivies pour leur grossesse, soit 71,33%. Sur le plan clinique, nos patientes éclamptiques ont toutes présenté des crises convulsives, et dont le nombre variait entre une et 5 crises (13 patientes avec plus d’une crise, soit 32,50%). Pour les HRP, les métrorragies et hypertonie utérine étaient notées chez 62,5% des patientes. 20,83%, soit 5 patientes avaient présenté un état de choc hémorragique. Dans le groupe d’HTAG sévère, la tension artérielle était supérieure à 160/110mm de Hg chez 68,53% des patientes. Le bilan biologique hépatique a été réalisé chez 29,24% des patientes présentant une des formes graves d’HTAG, soit 50 patientes, et il était perturbé chez 5,84% des patientes. Nos moyens de prise en charge restent encore limités malgré les efforts fournis. Nous avons déploré 4 décès maternels secondaires à l’HTAG, soit 1,33%. L’HTAG et représentée par l’éclampsie constitue en équivaut avec les hémorragies de la délivrance les premières causes de décès maternel dans notre contexte. Les complications fœtales étaient surtout représentées par la mort fœtale in utero (43%) et la souffrance fœtale aigue (32%). 3,74% reste un taux très bas d’HTAG par rapport aux données de la littérature. La première cause de décès maternel dans les pays sous développés est représentée par les hémorragies de la délivrance ; dans notre contexte, nous avons noté autant de décès par les hémorragies que par l’HTAG. La prise en charge des formes graves de l’HTAG nécessite donc une parfaite collaboration entre réanimateurs, obstétriciens et néonatologues, en plus bien sur d’une surveillance rigoureuse de toutes les grossesses.
Date: 2006

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