Prise en charge de la douleur aux urgences de l'hôpital Haut Atlas d'Azilal

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Prise en charge de la douleur aux urgences de l'hôpital Haut Atlas d'Azilal

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Title: Prise en charge de la douleur aux urgences de l'hôpital Haut Atlas d'Azilal
Author: El Youbi, Kaoutar
Abstract: Le traitement de la douleur a longtemps été une préoccupation accessoire dans la prise en charge du patient. Pour être mieux prise en compte, la douleur avait besoin d’une prise de conscience médicale, mais aussi politique voire médiatique. Des progrès considérables ont été enregistrés dans la recherche fondamentale et clinique en matière d’antalgiques, cependant, la douleur reste encore une réalité pour les patients. Nous avons réalisé une étude prospective sur la prise en charge de la douleur aux urgences de l’hôpital haut Atlas d’Azilal. Ainsi ont été inclus 600 patient dont l’âge moyen est de 34 ans, et qui ont consulté pour une douleur quel que soit sont type aiguë ou chronique durant la période du 18/07/2005 au 18/09/2005. L’évaluation de la douleur a été réalisée par l’échelle verbale simple (EVS). L’incidence de la douleur était élevée 78,9%. Les douleurs aiguës ont constitué 82% des cas et les douleurs chroniques 18%. La douleur a été jugée très intense chez 294 patients soit 49%. La pathologie médicale a constituée une part importante 63,8%, suivie de la pathologie traumatique 33%. L’âge, le sexe, le niveau socio-culturel étaient les facteurs essentiels qui influençaient la douleur. Quant à la prescription des antalgiques : les traitements antalgiques sont assez largement prescrits, 93,6% des patients en ont reçu :  Les antalgiques périphériques et les AINS ont constituée la part importante dans les prescriptions (respectivement : 25,16% et 40,33%).  Les opioïdes faibles (codéine, dextropropoxyphène) n’ont été prescrits que chez 10% des patients alors qu’aucun opioïde fort (morphine) n’a été prescrit.  6,3% n’ont pas reçu de traitement antalgique, alors que 18,16% n’ont reçu qu’un traitement co-antalgique (myorelaxants, antispasmodiques…). L’automédication a concerné 48% des patients, le paracétamol y a constitue le principal antalgique avec 50%, suivi des salicylés avec 27%, la médecine traditionnelle a représenté 7%. De cette étude, il ressort une insuffisance de prise en charge de la douleur aux urgences de l’hôpital haut Atlas d’Azilal. Ces résultas concordent avec ceux des enquêtes réalisés dans différents établissements sanitaires de notre pays doivent inciter le personnel soignant et les pouvoirs publics a multiplier les efforts pour lutter contre la douleur. Au total, la douleur aiguë reste encore insuffisamment évaluée et traitée, mais sa prise en charge peut certainement être améliorée. D’abord avec une meilleure évaluation a priori en privilégiant l’écoute du patient, la douleur étant éminemment subjective. En suite, par un suivi et des contrôles d’efficacité de ces traitements. Des efforts restent aussi à faire en matière d’organisation et de coordination des équipes pour une prise en charge optimale. L’aménagement d’un environnement adéquat, un accueil plus personnalisé et la communication avec le patient peuvent contribuer à calmer l’anxiété, aspect psychologique de la douleur.
Date: 2006

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