Prise en charge de la douleur aux urgences de l'hôpital Mohamed VI Oued Zem

DSpace/Manakin Repository

Aide Aide Aide

Nos fils RSS

Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires

Prise en charge de la douleur aux urgences de l'hôpital Mohamed VI Oued Zem

Show full item record


Title: Prise en charge de la douleur aux urgences de l'hôpital Mohamed VI Oued Zem
Author: Kharij, Ibrahim
Abstract: L’évaluation globale de la douleur est recommandée pour identifier les malades douloureux, faciliter les prises des décisions thérapeutiques, contrôler l’efficacité des traitements analgésiques et améliorer la communication et la relation médecin malade. Nous avons réalisé une étude prospective, sur la prise en charge de la douleur, ou 1000 patients admis pour douleur au service des urgences de l’hôpital Mohamed V de Oued Zem durant une période de deux mois. L’age moyen était de 34 ans, sex-ratio de 0,86 avec des extrêmes de 1,5 ans à 80 ans. Les douleurs aigues ont été prédominantes (90%) L’évaluation de la douleur a été réalisée par une échelle verbale simple (60%), une échelle visuelle analogique (24%), et une échelle numérique (10%). Les facteurs influençant la douleur étaient essentiellement : le sexe et le niveau culturel. Les douleurs osteo-articulaires sont les plus fréquentes 47,2%, suivis par la douleur abdominale 17% et lombaire 10,5%. Les traitements antalgiques prescrits étaient les AINS 40%, le paracétamol seul ou associé à la dextropropoxyphéne ou à la codéine dans respectivement (17%, 9%, 5%) des cas. Aucun opiacé fort n’a été prescrit chez nos patients. L’automédication a concerné 30% des patients dont 60% suivant le conseil du pharmacien. Les salicylés et le paracétamol représentent 34,3% avec une prédominance du paracétamol. Au total cette étude a montré que la douleur aigue aux services d’accueil des urgences reste encore insuffisamment évaluée et traitée. Ces résultats concordent avec ceux des enquêtes effectuées dans différents établissements sanitaires de notre pays. Ce qui s’explique par une culture douleur encore faible dans notre pays ce qui doit pousser encore les professionnels de santé, ainsi que les pouvoirs publics à multiplier les efforts pour lutter contre la douleur.
Date: 2005

Files in this item

Files Size Format View

There are no files associated with this item.

This item appears in the following Collection(s)

Show full item record

Search DSpace


Advanced Search

Browse

My Account