Aspects épidémiologiques du vitiligo au service de dermatologie du Chu Ibn Rochd

DSpace/Manakin Repository

Aide Aide Aide

Nos fils RSS

Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires

Aspects épidémiologiques du vitiligo au service de dermatologie du Chu Ibn Rochd

Show full item record


Title: Aspects épidémiologiques du vitiligo au service de dermatologie du Chu Ibn Rochd
Author: Chaoui, Souad
Abstract: Le vitiligo est une dépigmentation cutanée en taches acquise et d’étiologie non élucidée. C’est de loin la plus fréquente des maladies de la pigmentation. Du fait de sa chronicité, cette affection peut provoquer des désordres psycho-affectifs et sociaux, sachant qu’il n’existe pas de thérapeutique satisfaisante. Le but de ce travail était de déterminer le profil épidémiologique du vitiligo dans un service hospitalier de Dermatologie. Nous avons conduit une étude rétrospective colligeant l’ensemble des cas de vitiligo consultant au service de Dermatologie du CHU Ibn Rochd durant la période allant de Janvier 1994 à Décembre 2004. Le diagnostic était clinique. Sur 492 patients, 353 ayant un dossier médical exploitable ont été inclus et concernaient 137 hommes (38,3%) et 216 femmes (61,2%). La moyenne d’âge était de 32,9  14,76 ans. Un facteur favorisant a été noté dans 55 cas (stress, choc affectif, phénomène de Koebner…). Les formes cliniques se répartissant comme suit : vitiligo généralisé 123 cas (34,8%), vitiligo limité 113 cas (32%), vitiligo acrofacial 79 cas (22,4%), vitiligo segmentaire 28 cas (8%) et vitiligo universel 10 cas (2,8%). Un bilan biologique était réalisé dans 120 cas, comportant un bilan thyroïdien qui était anormal dans 14 cas, une recherche d’anticorps anti-nucléaires dans 11 cas et d’anticorps anti-DNA dans 1 cas toutes négatives. Le traitement prescrit selon la forme clinique comportait : puvathérapie dans 121 cas (Puva générale dans 89 cas, locale dans 30 cas, et en association dans 2 cas), UVB thérapie dans 71 cas, corticothérapie locale dans 217 cas souvent associée aux traitements précédents, sélénium 75 µg dans 101 cas, Endolase dans 77 cas et vitamine D3 dans 14 cas. L’évolution de la maladie a été marquée par une repigmentation totale ou esthétique des lésions (> 75%) dans 31 cas, une repigmentation partielle ou acceptable (25-75%) dans 158 cas, une stabilisation dans 35 cas, une absence d’amélioration dans 54 cas, une aggravation dans 13 cas et 62 patients ont été perdus de vue. Cette étude a montré que le vitiligo est une dermatose assez fréquente dans notre contexte et que sa prévalence est largement sous-estimée. Les formes cliniques du vitiligo sont dominées par la forme généralisée ou vulgaire. Si le diagnostic du vitiligo est souvent aisé, le véritable défi est d’ordre thérapeutique pour cette dermatose chronique. La puvathérapie et les stéroïdes en usage local sont les thérapeutiques les plus couramment utilisées. Des résultats intéressants ont été constatés avec la prise de corticoïdes ou de substances oxydantes associées ou non à une photothérapie. L’option chirurgicale n’est toujours qu’au stade expérimental. Dans notre contexte, d’autres études épidémiologiques restent nécessaires pour cerner aussi bien l’incidence réelle de cette affection que son impact économique, psycho-social et sur la qualité de vie.
Date: 2005

Files in this item

Files Size Format View

There are no files associated with this item.

This item appears in the following Collection(s)

Show full item record

Search DSpace


Advanced Search

Browse

My Account