Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires
Enquête sur la rhonchopathie chronique
Title: | Enquête sur la rhonchopathie chronique |
Author: | Jabbar, Fatima Zohra |
Abstract: | Ce travail est une étude épidémiologique sur la rhonchopathie chronique, réalisée chez les patients hospitalisés dans les services : d’oto-rhino-laryngologie-Chirurgie maxillo-faciale, pneumologie, cardiologie et endocrinologie du centre hospitalier universitaire de Casablanca. Objectifs : - Estimer la prévalence du ronflement chez ces patients. - Identifier les facteurs associés à la rhonchopathie. - Evaluer les répercussions de la rhonchopathie sur la vie sociale des patients. - Mettre en évidence les anomalies mineures de la filière rhino-oro-pharyngée associées à la rhonchopathie. Patients et méthodes : 200 patients, dont 37,5% de sexe féminin et 62,5% de sexe masculin. La moyenne d’âge est de 48,46 + 17,01 et des extrémités allant de 20 à 90 ans. La collecte des données a été réalisée à l’aide d’un questionnaire adressé aux patients avec la participation de leur conjoint (e) s. Résultats : Dans notre étude la prévalence du ronflement est de 44,5%, soit 89 patients sont ronfleurs. Cette prévalence est plus élevée chez les hommes (58,3%) que chez les femmes (31,7%) avec un sex-ratio h/f de 1,83. La prévalence de la somnolence diurne excessive (selon l’échelle d’Epworth) est de 28,1%, soit 25 patients. Les facteurs qui semblent être associés à la rhonchopathie sont : l’âge (p<0,01) ; le sexe masculin (p<0,01) ; la ménopause (p<0,01) ; l’antécédent familial de rhonchopathie (p<0,01) ; le tabagisme (p=0,03) ; la prise d’alcool (p<0,01) ; la prise de sédatifs (p=0,01) ; l’obésité (p<0,01) ; la rhinite allergique (p=0,05) ; les broncho-pneumopathies chroniques obstructives (p<0,01) et l’hypertension artérielle(p<0,01). Cependant l’hypothyroïdie (p=0,25) ; les cardiopathies (p=0,5) et le diabète (p=0,32) ne semblent pas être associés à la rhonchopathie. La rhonchopathie a des répercussions sur la vie sociale des patients. Les anomalies mineures de la filière rhino-oropharyngée qui semblent être associées à la rhonchopathie sont : la déviation septale (p<0,01), l’aspect anormal du voile du palais (p=0,04), l’aspect anormal de la luette (p<0,01), la macroglossie (p=0,01), les amygdales hypertrophiées (p<0,01), l’obstruction nasale (p<0,01) et l’hypertrophie turbinale (p<0,01) ; l’aspect court du cou (p <0.01). D’autre part, la dysmorphose faciale (p = 0.63), le rétrognatisme (p = 0.42), l’aspect anormal de la pyramide (p = 0.78) et la muqueuse nasale (p = 0.51) ne semblent pas être associés à la rhonchopathie. Conclusion : Cette étude a été réalisée dans un but épidémiologique. Elle montre une prévalence relativement importante du ronflement chez ces patients, ainsi les anomalies mineures de la filière rhino-oro-pharyngée et les facteurs qui semblent être associés à la rhonchopathie. Au terme de ce travail, on insiste sur la nécessité de considérer le ronflement avec toute l’attention nécessaire car il est un des symptômes clés d’une pathologie grave : le syndrome d’apnées obstructives du sommeil. |
Date: | 2005 |
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