Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires
Aspects épidémiologiques du glaucome chronique simple au Chu de Casablanca
Title: | Aspects épidémiologiques du glaucome chronique simple au Chu de Casablanca |
Author: | Ajoub, Wafaa |
Abstract: | Le glaucome constitue un problème grave et préoccupant de la santé publique. Il représente la première cause de cécité dans notre pays, le glaucome primitif à angle ouvert est la forme la plus fréquente. Le but de notre travail est d’analyser le profil épidémiologique de cette affection. C’est une étude prospective étalée sur trois ans entre octobre 2000 et octobre 2003. Portant sur 435 cas. Les variables étudiées étaient les données socio-démographiques, les antécédents personnels et familiaux des patients , le motif de consultation, les résultats de l’examen ophtalmologique, les résultats des examens paracliniques, les données thérapeutiques et évolutives. Les tests statistiques utilisés sont le test de chicarré de Pearson et le test de Student. Le seuil de signification a été fixé à 5%. La moyenne d’âge de nos patients était de 64 ans (25 – 94 ans). Le sex-ratio était de 2,7. Comme facteurs de risque, on note le diabète : 23,2% des cas (n = 101), l’hypertension artérielle : 21,6% des cas (n = 94), la myopie : 7,6% des cas (n = 33). 52,4 % des patients (n = 442) étaient aveugles ou malvoyants dès la première consultation. L’examen du fond d’œil montrait une excavation papillaire pathologique dans 77,1% des cas. Notre prise en charge a consisté en un traitement médical ayant comme but la normalisation du tonus oculaire. Ainsi 25,5% (n = 111) ont été déjà mis sous monothérapie, 62,5 % (n = 272) sous bithérapie et 12% (n = 52) sous trithérapie. Faute de l’observance thérapeutique on a eu recours à la chirurgie dans 292 cas. La sclérectomie profonde était réalisée dans 51,8% des cas (n = 300), la trabéculectomie dans 37,8% des cas (n = 219) et la chirurgie combinée dans 10,4% des cas (n = 60). A la lumière de ces résultats et en l’absence d’une conduite thérapeutique codifiée, les auteurs insistent sur la nécessité du dépistage précoce par la mesure du tonus oculaire chez tout consultant dépassant 40 ans surtout en présence d’un facteur de risque. |
Date: | 2004 |
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