Les infections respiratoires nosocomiales à staphylocoque en milieu de réanimation

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Les infections respiratoires nosocomiales à staphylocoque en milieu de réanimation

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Title: Les infections respiratoires nosocomiales à staphylocoque en milieu de réanimation
Author: Ennachit, Si Mohamed
Abstract: Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 1.201 patients hospitalisés au Service de Réanimation Médicale (P27) du Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd de Casablanca, entre janvier 1999 et décembre 2000. Le but de ce travail est d’étudier le profil épidémiologique, clinique et évolutif des pneumopathies nosocomiales à Staphylocoque. 7,6% des patients ont développé une pneumopathie nosocomiale à Staphylocoque. 82% des patients ont un âge inférieur à 50 ans, avec une nette prédominance masculine (25 hommes et 14 femmes). Le délai moyen avant l’installation de l’infection est de 8,17 ± 6,84 jours. La ventilation mécanique et le coma sont les facteurs de risque prédominants avec respectivement 71,79% et 64,10% des cas. La symptomatologie clinique est dominée par une fièvre (51,28%), des expectorations purulentes (71,79%), des râles ronflants (79,48%) et l’hyperleucocytose (76,92%). Le signe radiologique le plus fréquemment retrouvé est le syndrome alvéolaire (79,8%). Dans notre série, le prélèvement bronchique par le double cathéter protégé (Combicath) et l’aspiration trachéale sont les seules techniques utilisées. 38 prélèvements sur 39 (97,4%) sont revenus positifs. 92,3% des cas de Staphylocoque Auréus et 5,12% des cas de Staphylocoque à Coagulase Négative sont retrouvés sur les prélèvements bronchiques. Le caractère polymicrobien est observé dans 69,2% des cas, dont 35,9% où le Staphylocoque est associé à un seul germe. L’acinétobacter et le pseudomonas constituent les deux principaux germes associés au Staphylocoque (49%). La résistance à la méthicilline est observée dans 50% des cas de Staphylocoque Auréus. Aucune souche de Staphylocoque ne s’est révélée résistante à la vancomycine. Nous avons observé un taux de mortalité de 45,46% chez les patients ayant un score APACHE supérieur ou égal à 10, et 35,29% chez ceux ayant un score inférieur à 10. Dans notre série, la mortalité globale est de 43,58%, dont le choc septique a constitué la principale cause de décès. Au terme de ce travail, nous suggérons des mesures de prévention de la transmission basées sur :  Lavage des mains ;  Port de gants ;  Utilisation de matériel à usage unique pour aspiration trachéobronchique-buccale ;  Surblouse, masque facial ;  Cohorting ou isolement ;  Diminution du trafic du personnel.
Date: 2001

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