Prise en charge du diabétique en décompensation : Aux urgences de l'hôpital Hassan II de Khouribga

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Prise en charge du diabétique en décompensation : Aux urgences de l'hôpital Hassan II de Khouribga

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Title: Prise en charge du diabétique en décompensation : Aux urgences de l'hôpital Hassan II de Khouribga
Author: Jouiri, Redouane
Abstract: Cette étude prospective a porté sur 172 diabétiques admis aux urgences de l’hôpital HASSAN II DE KHOURIBGA, dans un tableau de décompensation aiguë ( cétose ou cétoacidose, hyopoglycémie, coma hyperosmolaire ) pendant une période de 12 mois. Les critères d’inclusion ont été cliniques et surtout biologiques. Les résultats épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs sont d’abord exposés puis comparés aux données de la littérture médicale. L’acidocétose diabétique reste fréquente ( 16,8% des admissions de la réanimation médicale). Elle interesse surtout le sujet jeune, de sexe féminin (57%) et victime d’un diabète insulinodépendant (80,32%). L’acidocétose a été inaugurale dans 12,25% des cas. Le début de la symptomatologie clinique a été progressif dans 75% des cas. L’état de coma clinique vrai a été noté dans 5% des cas seulement. La dyspnée d’acidose et les troubles digestifs sont fréquement observés, 76% et 69% des cas respectivement. Une glycosurie associée à une acétonurie a été notée chez tous les malades. L’hyperglycémie a été constante avec une glycémie moyenne de 3,45g/l. La cause déclenchante essentielle a été représentée par l’infection (41,4%) suivie par les causes thérapeutiques et diététiques. Un protocole thérapeutique essentiel a été basé sur : la réhydratation, l’insulinothérapie et le traitement de la cause déclenchante. Le taux de mortalité dans notre étude a été de 3,27% pour l’acidocétose. D’autre part, le coma hyperosmolaire reste rare, il a représenté 9,30% des décompensations dans notre série. Il interesse le sujet âgé et victime d’un diabète non insulinodépendant. Le diabète a été méconnu dans 18,75% des cas. Les troubles neurologiques notés chez tous les patients. La déshydratation est fréquement observée 87% des cas. L’hyperglycémie est constante avec une glycémie moyenne de 7,1 g/l. La cause déclenchante essetielle a été représentée par l’infection suivie par les causes thérapeutiques. Le traitement du coma hyerosmolaire a été basé sur : la réhydratation et l’insulinothérapie à faible dose. Cette complication grave et mortelle, 12,5% de décés dans notre série, nous incite à insister sur la nécessité d’une prévention sérieuse et urgente. L’hypoglycémie a représenté 19,74% des complications métaboliques, elle interesse surtout le diabète insulinodépendant dans 85,30% des cas. Le début de la symptomatologie clinique a été marqué par des signes neurovégétatifs. L’état de conscience a été perturbé dans 65% des cas. Les signes neuro-psychiatriques sont moins fréquents. La baisse de la glycémie a été constante avec une glycémie moyenne de 0,46 g/l. L’erreur thérapeutique ou diététique a été la cause prédominante. Le protocole thérapeutique a été basé sur : le resucrage par voie intraveineuse dans la plupart des cas. Au terme de la discussion l’intérêt et la nécessité de la prévention de ces grandes urgences métaboliques sont soulignés.
Date: 2001

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