Erysipèle : Expérience du service des maladies infectieuses

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Erysipèle : Expérience du service des maladies infectieuses

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Title: Erysipèle : Expérience du service des maladies infectieuses
Author: Bensardi, Fatima Zahra
Abstract: L’érysipèle est une infection cutanée touchant les tissus dermiques et hypodermiques, le plus souvent attribuée à un streptocoque β-hémolytique, se présentant sous forme d’un placard inflammatoire localisé, accompagné de signes généraux marqués. Il siège avec prédilection aux membres inférieurs. La fréquence de cette infection a augmenté au cours des dernières années. Nous avons mené une étude rétrospective ayant inclus tous les malades hospitalisés pour érysipèle, admis dans le seul service des maladies infectieuses de l’hôpital Ibn Rochd à Casablanca au cours de la période de 1981 à 2000. Les donnes suivantes ont été recueillies : sexe, âge, durée d’hospitalisation, aspect et topographie des lésions, les antécédents, la saison, le traitement, l’évolution immédiate, et ultérieure. Le diagnostic était retenu sur l’existence d’un placard inflammatoire fébrile associé ou non à une adénopathie locorégionale, hyperleucocytose et un syndrome inflammatoire biologique. Les fasciites nécrosantes et les cellulites étaient exclues. Deux cents quarante quatre malades ont été colligés, repartis en 120 hommes (49,2%) et 124 femmes (50,8%) avec un sexe-ratio de 0,96. L’âge des malades variait de 13 à 80 ans avec une moyenne de 43,5 ans. Le siége aux membres inférieurs était noté dans 85% des cas intéressant surtout les jambes dans 117 cas, alors que le visage était atteint dans 10% des cas. 41 patients/244 (17%) avaient présenté une récidive. 232 patients, soit 95% des cas, avaient au moins un facteur de risque : porte d’entrée (208 cas, dont 110 cas d’intertrigo-interorteil et 11 cas d’ulcère de jambe), insuffisance veino-lymphatique (51 cas), diabète (31 cas), obésité (61 cas) et terrain immunodéprimé (26 cas). Les données bactériologiques (hémoculture et prélèvement locaux) ont montré que l’érysipèle n’est pas seulement dû à une infection à streptocoque, mais d’autres germes peuvent être aussi isolés surtout le staphylocoque aureus et les bacilles à gram négatif. La pénicilline G a été administrée en première intention, par voie intraveineuse (13,7 MUI/jour) pendant une durée moyenne de 7,5 jours, dans 50% des cas, avec un relais par soit voie orale ou parentérale pendant 10 jours. Une allergie à la pénicilline a été notée chez 11 patients /244 (4,5%), leur traitement était remplacé par un macrolide dans 5 cas et par un autre traitement dans 6 cas. L’évolution a été jugée favorable dans 87% des cas (212 cas/244), et des complications locales ou générales ont été observées dans respectivement 21,3% (52 cas/244) et 4,5% (11 cas/244). Une antibioprophylaxie par benzyl-pénicilline a été prescrite chez 6 patients et a montré son efficacité en terme de diminution de l’incidence des récidives. Cette étude a montré que l’épidémiologie des érysipèles dans notre contexte, est similaire à celle des séries de la littérature : fréquence élevée, prédominance de l’adulte jeune, localisation préférentielle aux membres inférieurs et fréquence des facteurs de risque, notamment, l’intertrigo-interorteil.
Date: 2001

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